lundi 29 novembre 2010
Last Ugg days !
C'est peut-être une des dernières fois de la saison que je vais porter ces bottines fourrées adorées... « Dieu merci! » Vont s'écrier les Uggophobes... Quoique... je pourrais pousser le vice de les porter même en été car c'est ce que j'ai lu sur l'étiquette lorsque je les ai achetées au début de l'automne: « Vous pouvez les porter à longueur d'année (même en été) et de préférence – je cite- « barefoot » c'est- à-dire pieds nus! » Je ne vous raconte même pas la tête des gens sur mon passage si je m'aventure à suivre à la lettre la recommandation « Uggienne » ( ou « Comment faire le vide autour de soi au mois d'Août »...)
Pour l'instant, pas besoin d'affoler les passants par des sudations podologiques excessives, les températures sont encore amplement tolérables pour porter des Uggs... C'est bon, je suis sauvée! Et vous aussi!
dimanche 28 novembre 2010
Sex and the City 3 ?
Au dire de Kristin Davis (l'une des actrices formant le quatuor des Sex and the City girls), on pourrait bien entendre rapidement parler d'un Sex and the City 3. Espérons qu'il ne s'agisse là que d'une rumeur...
Pourtant, au vu du dernier épisode de la saga, on est plus que jamais en droit de douter de la capacité des scénaristes à arriver ne serait-ce qu'à la cheville des idées de Darren Star, le créateur de la série. À force de vouloir faire du grand spectacle en misant tout sur une avalanche de pièces griffées, ceux-ci se sont en effet totalement fourvoyés, transformant un petit bijou signé HBO en un film-fleuve hautement caricatural et finalement dénué d'intérêt.
Dès lors, l'éventualité de remettre le couvert une troisième fois risque fort de ne pas soulever l'enthousiasme général. Les nombreux fans de la première heure préfèreraient en effet certainement se contenter de visionner tranquillement leurs coffrets DVD de Sex and the City, et ce sans que leur héroïne fétiche ne vienne régulièrement se tourner en ridicule sur grand écran, égratignant toujours un peu plus son image de fashionista libérée...
Il semble que les nombreuses mauvaises critiques qui émaillèrent le second opus cinématographique de la série Sex and the City n'aient pas convaincu ses protagonistes de tourner la page, loin de là. Certaines rêvent en effet déjà de reprendre le chemin des studios pour tourner un troisième volet...
Pourtant, au vu du dernier épisode de la saga, on est plus que jamais en droit de douter de la capacité des scénaristes à arriver ne serait-ce qu'à la cheville des idées de Darren Star, le créateur de la série. À force de vouloir faire du grand spectacle en misant tout sur une avalanche de pièces griffées, ceux-ci se sont en effet totalement fourvoyés, transformant un petit bijou signé HBO en un film-fleuve hautement caricatural et finalement dénué d'intérêt.
Dès lors, l'éventualité de remettre le couvert une troisième fois risque fort de ne pas soulever l'enthousiasme général. Les nombreux fans de la première heure préfèreraient en effet certainement se contenter de visionner tranquillement leurs coffrets DVD de Sex and the City, et ce sans que leur héroïne fétiche ne vienne régulièrement se tourner en ridicule sur grand écran, égratignant toujours un peu plus son image de fashionista libérée...
Katie Holmes, les vacances du style
Elle a beau incarner l'élégante Jackie dans la série "The Kennedys", Katie Holmes n'en adopte pas moins actuellement à la ville un style proche du no-look. Une métamorphose qui a de quoi laisser dubitatifs ceux qui voyaient en elle une icône de mode casual chic...
Si faire partie du commun des mortels présente un avantage par rapport au star-system, c'est bien celui de pouvoir passer ses "jours sans" derrière un grand mug de thé, sans risquer le moins du monde d'être pris en photo. Ce n'est malheureusement pas le cas des cibles des paparazzis qui, quelle que soit leur humeur, n'échappent pas à leurs flashs peu flatteurs...
C'est ainsi que l'on a pu constater dernièrement que la jolie Katie Holmes avait décidé de décréter la grève du style. Celle qui nous avait habitués jusqu'ici non pas à des looks ultra pointus, mais plutôt à une jolie casualness un rien étudiée semble en effet être tombée du côté obscur de la force en traversant la frontière - très ténue - entre silhouette effortless et allure négligée.
Alors qu'il lui aurait suffi d'opter pour un top un peu moins basic, d'éviter de porter un pull aux coloris affreusement fades avec son slim sans histoire et de relever son duo fétiche robe flou/long gilet par le biais d'une coiffure digne de ce nom, Katie Holmes choisit ainsi sciemment d'adopter la panoplie de la maman débordée n'ayant pas une seconde à consacrer à son dress code. Pourtant, entre l'armée de nounous mise à sa disposition et le compte en banque bien garni de son mari, ce ne sont ni le temps ni les moyens qui lui manquent pour se faire une beauté...
Cela dit, ce relâchement stylistique pourrait bien n'être finalement qu'un moyen comme un autre de nous faire comprendre que son statut de star ne l'empêche en rien d'être une femme ordinaire, qui ressent parfois l'envie de laisser de côté les impératifs fashion...
Mais que l'on se rassure : Katie Holmes a récemment été vue en train de faire son shopping chez Stella McCartney. De quoi lui remettre en douceur le pied à l'étrier...
Si faire partie du commun des mortels présente un avantage par rapport au star-system, c'est bien celui de pouvoir passer ses "jours sans" derrière un grand mug de thé, sans risquer le moins du monde d'être pris en photo. Ce n'est malheureusement pas le cas des cibles des paparazzis qui, quelle que soit leur humeur, n'échappent pas à leurs flashs peu flatteurs...
C'est ainsi que l'on a pu constater dernièrement que la jolie Katie Holmes avait décidé de décréter la grève du style. Celle qui nous avait habitués jusqu'ici non pas à des looks ultra pointus, mais plutôt à une jolie casualness un rien étudiée semble en effet être tombée du côté obscur de la force en traversant la frontière - très ténue - entre silhouette effortless et allure négligée.
Alors qu'il lui aurait suffi d'opter pour un top un peu moins basic, d'éviter de porter un pull aux coloris affreusement fades avec son slim sans histoire et de relever son duo fétiche robe flou/long gilet par le biais d'une coiffure digne de ce nom, Katie Holmes choisit ainsi sciemment d'adopter la panoplie de la maman débordée n'ayant pas une seconde à consacrer à son dress code. Pourtant, entre l'armée de nounous mise à sa disposition et le compte en banque bien garni de son mari, ce ne sont ni le temps ni les moyens qui lui manquent pour se faire une beauté...
Cela dit, ce relâchement stylistique pourrait bien n'être finalement qu'un moyen comme un autre de nous faire comprendre que son statut de star ne l'empêche en rien d'être une femme ordinaire, qui ressent parfois l'envie de laisser de côté les impératifs fashion...
Mais que l'on se rassure : Katie Holmes a récemment été vue en train de faire son shopping chez Stella McCartney. De quoi lui remettre en douceur le pied à l'étrier...
mardi 23 novembre 2010
Tapis originaux Limited edition
Les tapis Limited edition sont tellement doux que l’on ne peut résister à l’envie de s’y allonger… Voire de s’y blottir en amoureux comme sous une couette bien chaude (Voilà une idée qui n’est pas pour me déplaire vu la température bien fraiche qu’il fait dehors). Non, sans blague, si vous aimez les tapis originaux, voire totalement atypiques, tant en terme de couleur que de matière, je ne peux que vous recommander de jeter un coup d’oeil sur la gamme de tapis Limited Edition.
dimanche 21 novembre 2010
Les meilleures nouvelles chanson!!!
Michael Jackson-Breakin' news
Zazi-Avant L'Amour
Katerine-La Banane
Tiken Jah Fakoly-Je Dis Non !
Maroon 5-Misery
I Blame Coco-Selfmachine
Enrique Iglesias-Heartbeat
Nicki Minaj-Check It Out
Far East Movement-Like A G6
Selena Gomez-Round & Round
Cocoon-Comets
Natalia Kills-Zombie
Nikki Yanofsky-On The Sunny Side of The Street
Jenifer-Je Danse
Eddy Mitchell-Come Back
Ace of Base-All For You
Sheryfa Luna-Tu Me Manques
Michel Sardou-Être Une Femme
Ben L'Oncle Soul-Soulman
Miley Cyrus-Can't Be Tamed
Stromae-Cheese
mercredi 17 novembre 2010
Sourcils XXL : je tente le look ?
Ok, mais est-ce une tendance pour moi ???
N'est pas Audrey Hepburn (ou l'actrice et mannequin Camilla Belle - sur la photo) qui veut ! Pour avoir de beaux sourcils surlignés, il faut réunir plusieurs conditions :
- Avoir les cheveux plutôt foncés. Les blondes clair vont devoir passer leur tour (heureusement, il y a toujours la tendance du rouge à lèvres rouge pour les consoler... !)
- Dessiner ses sourcils : passage par la case épilation obligatoire pour une ligne sophistiquée et un regard empreint de caractère. Bien éliminer les petits cils qui poussent sur l'arcade.
- Bien brosser ses sourcils : avec un peigne à sourcils ou le goupillon d'un ancien mascara. Brosser de bas en haut pour donner de l'épaisseur.
- S'équiper de crayons adéquats (ou d'un fard mat) pour teinter toute la surface (les petits trous entre les poils notamment) et obtenir une ligne dense au fini intense.
- On termine par un ultime coup de brosse pour estomper et uniformiser la teinte.
On adore : des sourcils accentués rajeunissent le regard et les traits.
La preuve sur le défilé Chanel :
Copyright : Backstage Défilé CHANEL Métiers d'Art 2009-2010 Paris-Shanghai - Maquillage Peter Philips- © CHANEL 2009
Les bons outils
Crayon sourcils Expert châtain, Miss Den, 3,35 euros
Crayon Sourcils Lift Instantané, Clinique, 23 euros
2 teintes (Soft brown et Deep brown) en édition limitée
Le sourcil de Chanel, palette sourcils, 52,50 euros
N'est pas Audrey Hepburn (ou l'actrice et mannequin Camilla Belle - sur la photo) qui veut ! Pour avoir de beaux sourcils surlignés, il faut réunir plusieurs conditions :
- Avoir les cheveux plutôt foncés. Les blondes clair vont devoir passer leur tour (heureusement, il y a toujours la tendance du rouge à lèvres rouge pour les consoler... !)
- Dessiner ses sourcils : passage par la case épilation obligatoire pour une ligne sophistiquée et un regard empreint de caractère. Bien éliminer les petits cils qui poussent sur l'arcade.
- Bien brosser ses sourcils : avec un peigne à sourcils ou le goupillon d'un ancien mascara. Brosser de bas en haut pour donner de l'épaisseur.
- S'équiper de crayons adéquats (ou d'un fard mat) pour teinter toute la surface (les petits trous entre les poils notamment) et obtenir une ligne dense au fini intense.
- On termine par un ultime coup de brosse pour estomper et uniformiser la teinte.
On adore : des sourcils accentués rajeunissent le regard et les traits.
La preuve sur le défilé Chanel :
Copyright : Backstage Défilé CHANEL Métiers d'Art 2009-2010 Paris-Shanghai - Maquillage Peter Philips- © CHANEL 2009
Les bons outils
Crayon sourcils Expert châtain, Miss Den, 3,35 euros
Crayon Sourcils Lift Instantané, Clinique, 23 euros
2 teintes (Soft brown et Deep brown) en édition limitée
Le sourcil de Chanel, palette sourcils, 52,50 euros
dimanche 14 novembre 2010
Tendances printemps/été 2011
I. Les silhouettes La mode à l'épreuve de l'épure
China girl
Garçon manqué
Optimisme seventies
Rose vs orange
Animaux land
Rayures addict
Chemise tomboy
Pantalon oversize
Veste de kimono
Satin party
Initié par Phoebe Philo lors de ses débuts chez Céline, le néo-minimalisme ne semble pas prêt de tirer sa révérence, les créateurs ayant compris que l'humeur des femmes était désormais à l'épure. Loin des fioritures et proche de la coupe parfaite, l'héritage d'Helmut Lang ne cesse ainsi de faire des émules, donnant alors naissance à des collections nettes, incisives, élémentaires et incontournables.
- Chez 3.1 Phillip Lim, la modernité des silhouettes a beau frayer avec la religion minimaliste, elle n'en verse pas pour autant dans le jansénisme absolu. En effet, si l'ADN du vestiaire est clairement baigné de simplicité, le créateur s'autorise toutefois à sophistiquer l'ensemble par le biais de savants jeux de coupes et de coloris subtils. La femme Phillip Lim bénéficie ainsi d'un mix réussi entre rigueur et fantaisie ; une bien jolie manière de conjuguer le minimalisme en mode estival...
- Sous la direction de Phoebe Philo, Céline continue de faire sienne l'allure néo BCBG ayant rendu au style Lang ses lettres de noblesse. Entre emprunts au vestiaire masculin, basics transformés par un ingénieux coup de ciseaux et sportswear à la nonchalance ultra chic, Philo tombe juste : la grammaire Céline - sobre, douce et sans compromissions - parvient en effet une fois de plus à séduire son auditoire.
- Moins audacieuse que d'ordinaire, Stella McCartney mise quant à elle sur une simplicité manquant cruellement d'énergie fashion. Bien que s'inscrivant dans l'air du temps, l'allure quasi mormone de certaines de ses pièces - à l'instar de cette robe en chambray - leur fait en effet perdre en désirabilité. Autrement dit, à trop vouloir faire simple, on finit parfois par passer à côté de son sujet...
China girl
Alors que le coeur de l'économie mondiale se déplace inexorablement vers l'Asie, que les groupes de luxe considèrent de plus en plus l'Empire du Milieu comme leur nouvel Eldorado et que l'Occident panse toujours ses plaies post-crise, les dernières collections ont envoyé - avec plus ou moins de subtilité - un franc message de bienvenue à cette nouvelle clientèle avide de consommer qu'est la population asiatique.
- Chez Paul Smith, les imprimés floraux semblent avoir été empruntés aux kimonos des élégantes Asiatiques d'antan. Cela dit, si la soie, les biais contrastés et le graphisme rappellent bel et bien les tenues de ces dernières, le combishort - des plus actuels - a l'heureuse idée de les sublimer en leur proposant une virée au 21e siècle. Ce faisant, Paul Smith s'évade de la citation premier degré au profit d'une silhouette moderne, au fait des nouvelles influences gouvernant la planète.
- De son côté, Marc Jacobs n'a que faire de tomber dans la caricature, et semble même y prendre un certain plaisir : c'est en effet une China girl décomplexée du Shanghai des années 20 qui défile sur le podium Louis Vuitton. Cependant, si avec ses cols Mao, ses soies brodées et sa sexyness à fleur de peau, cette aguichante demoiselle séduira sûrement les Occidentales, on est moins sûr de sa popularité auprès des clientes asiatiques, qui y verront sûrement un cruel retour en arrière...
- Qui mieux que Dries Van Noten - qui depuis toujours dope son travail aux influences exotiques - aurait pu conférer à la tendance china power une consonance parfaitement européenne ? En transformant le kimono en ample robe liquette peinte à la manière d'une estampe chinoise, le créateur belge tisse en effet avec subtilité un lien entre ces différentes cultures, et ce sans léser aucune d'entre elles.
Garçon manqué
Efficace et indémodable depuis qu'Yves Saint Laurent a fait porter le smoking à ses égéries, le style masculin/féminin revient régulièrement célébrer la parité des sexes sur les podiums. Toujours porteur de cette dégaine androgyne non dénuée de charme ambigu, il se veut cette saison tour à tour rock, subtil ou littéral...
- Sous la houlette de Nicolas Ghesquière, les influences punk signent leur grand retour au sein du top ten des tendances. Chaussées de Creepers cloutées et injectant un twist rebelle aux codes du smoking, les filles Balenciaga ont en effet tout du petit punk couture. Avec leur dégaine faussement débraillée, elles remettent au goût du jour une androgynie sophistiquée, entre remix rockabilly et technocouture.
- Si l'on se réfère au dernier défilé Céline, se glisser dans des vêtements d'homme serait le meilleur moyen pour gagner à la fois en confort et en style. En empruntant à la gent masculine pantalons larges et plastrons immaculés, Phoebe Philo sublime leur tendance unisexe à coups de tissus translucides et de détails conceptuels.
- Chez Paul Smith, c'est une femme à 99% tomboy qui s'avance sur le catwalk. Outre leurs escarpins, les mannequins au hair code très Elvis Presley ont en effet jeté aux oubliettes leur garde-robe girly, au profit d'atours fortement dosés en testostérone. Et cela fonctionne à merveille : chemises blanches aux manches roulottées et pantalons à pinces sont rarement apparus aussi désirables...
Optimisme seventies
En quête d'ondes positives susceptibles de la sortir de la morosité stylistique des dernières saisons, la fashion sphère s'est replongée avec délectation au coeur des années 70, y trouvant de quoi refaire le plein d'endorphines psychédéliques...
- Familière du genre, Anna Sui s'en est ainsi donnée à coeur joie, concevant des looks que les festivalières de Woodstock se seraient sûrement arrachées. Lunettes rondes, short en crochet, veste en denim délavé et besace loose composent alors la panoplie idéale de celles qui ont décidé de se donner corps et âme aux paradis artificiels fashion.
- Chez Just Cavalli, si l'on frôle également le cliché, c'est avec tant de bonne humeur jet-set hippisante que les adeptes de la période seventies auront certainement beaucoup de mal à résister aux patchworks amérindiens, aux capelines en jean mou ainsi qu'aux ceintures en Agathe imaginées par Roberto Cavalli...
- Finalement, seul Marc Jacobs parvient - en boudant Woodstock au profit du style de la fin des seventies - à prendre ses distances avec l'image d'Épinal d'une décennie 100% joyful. Que ce soit en piochant ses idées dans la garde-robe de l'héroïne de Taxi Driver ou en rendant hommage aux débuts Rive Gauche d'Yves Saint Laurent, Marc Jacobs réinvente un vestiaire infiniment féminin, empreint de l'aura de ces grandes heures de la mode qui illuminèrent la période pré-1980.
II. Les couleurs
Total look blanc vs fluo addictSi le blanc a toujours été familier de la période estivale, il opère cette saison une véritable OPA sur les looks printemps/été. Se voyant traité dans tous les styles, le monochrome virginal n'a en effet jamais été aussi plébiscité : du sportswear d'Alexander Wang au romantisme Dolce Gabbanien en passant par le minimalisme Calvin Klein, les total looks bright sont légions...
- Chez Chloé, Hannah MacGibbon s'adonne à la page blanche avec fraîcheur et simplicité. Et si ses silhouettes n'ont rien d'extraordinaire ni même de véritablement marquant, elles ont cependant le mérite de conférer à celles qui s'y glissent une allure nette et sans risque....
- Christopher Kane n'hésite ainsi pas à l'utiliser en all-over sur des tailleurs inspirés de la garde-robe de la princesse Margaret herself. En apportant une touche de folie punkisante, surprenante et géniale à des tenues au classicisme aristo un brin rétrograde, le fluo s'offre un nouvel ADN en seulement quelques passages.
Rose vs orange
Light, barbie, pastel ou encore délibérément piquant, le rose fait partie des couleurs de saison sur lesquelles les fans de toilettes monochromes ou color-block ne pourront faire l'impasse. Il se décline ainsi soit en monochrome sur des matières ultra fortes, soit en combinaison avec des teintes plus passées, formant alors des camaïeux poudrés à la douceur bourgeoise. Qu'il soit tendre ou vif, le rose gagne ici en maturité, oubliant un temps la garde-robe des fillettes pour venir s'aventurer dans le dressing de leurs mères, et ce avec suffisamment d'esprit pour se révéler hautement chic, presque glamour.
- Chez Sonia Rykiel, le rose barbe à papa joue le mix des genres avec brio en épousant un costume masculin oversize : ni trop marqué, ni trop effacé, il se révèle idéal pour féminiser la dégaine d'une toilette boyish. Une fois associée à une chemise cappuccino édulcorée, ladite couleur va même jusqu'à prendre des allures de teinte chic parfaitement printanière et intensément fraîche.
- Chez Miuccia Prada, le orange se porte avec panache et assurance. Pour la madone italienne, il ne s'agit en effet surtout pas de le patiner, mais bien plus de booster sa nature vitaminée en lui adjoignant d'autres teintes tout aussi saturées, telles que le violet.
III. Les imprimés
Bouquet à la loupeAux imprimés liberty primesautiers et fédérateurs ont succédé des graphismes floraux n'ayant plus grand-chose à voir avec les fleurettes chères à Laura Ashley. Cette saison, c'est en effet une déferlante de fleurs opulentes en ayant fini avec les formats "Microcosmos" qui tente d'enivrer de ses parfums capiteux les estivantes de 2011...
- Chez Erdem, les citations folkloriques ne sont pas loin : couronnes de tresses et pétales incandescents des toilettes font en effet fortement penser aux costumes slaves. Cela dit, avec finesse et poésie, Moralioglu réussit à rendre ses créations bucoliques subtilement délicates : déclinant ses fleurs sous différentes tailles, il parvient à conjurer l'effet tapisserie, donnant à ses imprimés floraux une légèreté digne des "Coquelicots" de Monet.
- Sous la direction espiègle du duo D&G, les maxi fleurs ne cherchent ni à se faire discrètes, ni à diffuser une quelconque grâce évanescente, mais plutôt à participer à la grande messe euphorisante que Stefano Gabbana et Domenico Dolce ont décidé de donner en l'honneur de l'arrivée du printemps. Comme autant de Blanche Neige au pays de la mode, les silhouettes se succèdent alors avec une certaine naïveté empreinte de sexyness, qui devrait faire mouche aussi bien auprès des magazines que de la jeunesse dorée.
- Chez Chanel, l'avènement de la fleur oversize permet à Karl Lagerfeld de célébrer les camélias de la rue Cambon. Cependant, déclinés dans des teintes sombres et en all-over sur une toilette rock/ethnique/chic, ces derniers manquent trop de fraîcheur pour pouvoir s'inscrire dans un vestiaire estival.
Animaux land
Comme lassées par la trop grande rigueur ayant baigné les dernières fashion weeks, certaines maisons ont délibérément injecté une dose massive de fantaisie à leur collection, les transformant en terrain de jeu pour quelque ménagerie imaginaire. Plébiscitée par les griffes en vogue, cette tendance semble bel et bien décidée à mettre au goût du jour le croquis animalier...
- Chez Giles, on a toujours aimé faire rimer fantasmes enfantins et garde-robe sexy ; rien d'étonnant donc à ce que Giles Deacon s'entiche de la tendance "animô" du moment. Or, en la traitant en mode cartoon sur un pull-over fluo associé à une micro jupe translucide, le créateur anglais parvient à rendre le tout attractif, au point d'en faire oublier le caractère 100% teenage des graphismes utilisés.
- Chez Marc Jacobs comme chez Miu Miu, les dessins se veulent plus classiques. La tunique Louis Vuitton accueille ainsi un zèbre semblant avoir été conçu par un génial peintre animalier, tandis que de leur côté, les cygnes de Miuccia Prada font écho aux belles heures de l'Art Déco. Autrement dit, il semblerait que les deux pythies de la mode que sont Jacobs et Prada veuillent nous convaincre du sérieux de leur engouement soudain pour la gent animale...
Rayures addict
Le succès de la marinière semble avoir donné envie aux créateurs de développer cette fameuse rayure dont les fashionistas sont si friandes. Pour l'été 2011, les traits verticaux et horizontaux ont ainsi fait l'objet d'une attention toute particulière, visant à renouveler le genre avec esprit.
- En décidant de faire des rayures l'un des pivots de sa dernière collection printemps/été, Miuccia Prada n'a pas rendu service aux autres griffes. Il est vrai que lorsque la madone italienne s'entiche d'un thème, il est souvent difficile pour ses homologues de la surpasser en créativité... Mêlant rayures, graphismes rococo et ambiance 1920, son travail booste ainsi mieux qu'aucun autre l'aura de la rayure.
- Chez Jil Sander, le format oversize de la rayure marine l'entraine vers des horizons plus conceptuels, tout en se tenant à distance du cliché de la marinière.
- De son côté, Marc Jacobs offre aux rayures une dégaine joyful, décomplexée et trendy, à l'occasion du défilé de sa ligne bis Marc By Marc Jacobs.
IV. Les pièces fortes
JuponBien moins Mad Men que cet hiver, la jupe arrivant mi-mollet tient plus cette saison du jupon de danse que de la pièce rétro peu facile à porter. Arborant des matières ultra fluides - parfois transparentes - et des teintes souvent pastel (voire poudrées), ces jupes au charme romantique et à l'ampleur seventies se veulent plus féminines que jamais.
- Lorsque Hannah Mac Gibbon transpose les tenues des danseuses étoiles de l'Opéra de Paris au sein de sa collection, elle oublie malheureusement de les faire muter vers des ensembles plus stylés que "copiés-collés". Autrement dit, si le trio justaucorps/tulle fluide/ballerines possède à l'évidence un certain charme, la proposition qui en est faite par la maison Chloé est bien trop terre-à-terre pour être prise au sérieux.
- Avec Derek Lam, le jupon perd de son premier degré en arborant un précieux plissé (que n'aurait d'ailleurs pas renié Issey Miyake). Travaillé en total look blanc avec un top affichant de pudiques transparences, le tout se veut alors zen et sporty, d'une élégance sans frontières.
- Osant de pimpantes associations de couleurs, les tenues fluides de chez Fendi célèbrent le romantisme à la fois bohème et joyful des seventies. En s'associant à un orange mandarine ceint d'une touche de rouge, le beige poudré d'un jupon effleurant la naissance du mollet gagne ainsi en vivacité et en modernité.
Chemise tomboy
L'allure boyish imprégnant bon nombre des "it" silhouettes de la saison, il n'y a rien d'étonnant à voir l'un des basiques du vestiaire masculin revisité sous toutes les coutures : la sage chemise blanche est ainsi devenue prétexte à de multiples interprétations stylistiques.
- Chez Nicolas Ghesquière (Balenciaga), ladite chemise se transforme en pièce pour bad girl couture. Mélangeant col à pointe de métal - emprunté au mouvement punk - et ergonomie chic (inhérent à la chemise de smoking), elle se mue en un modèle hybride à la sophistication rebelle.
- Pour Dries Van Noten, c'est par le biais du format oversize que le classicisme de la chemise blanche évolue vers un style effortless, à la fois élégant et nonchalant. Pour ce faire, le créateur transforme cette dernière en simple liquette dont il booste la saveur neutre par l'intermédiaire d'une jupe scintillante, composant ainsi un puzzle néo-chic des plus convaincants.
- Chez l'américain Ralph Lauren, si la chemise blanche se veut également XXL, c'est dans un esprit plus "conquête de l'Ouest". Se muant en robe de cotonnade, le modèle à plastron se voit en effet amérindianisé par le biais d'un gilet en peau à franges et de quelques bijoux sioux.
Pantalon oversize
Cette fois encore, nous n'annoncerons pas la mort du slim, celui-ci ayant irrémédiablement intégré la famille des basiques. Cela dit, l'arrivée des beaux jours pourrait bien coïncider avec le retour de pantalons bien plus respectueux de notre circulation sanguine...
- Chez Paul Smith, les pantalons larges et masculins investissent les silhouettes féminines. Afin de gagner en ADN chic, ceux-ci se voient pour l'occasion raccourcis d'une bonne dizaine de centimètres, conférant alors à celles qui y succombent une allure flirtant avec une élégance tomboy finement revisitée. Surmonté d'un pull-over translucide à demi glissé dans la ceinture et porté avec une paire de derbys, le pantalon large vu par Paul Smith pourrait dès lors élire sans difficulté domicile dans nos garde-robes, et ce pour une durée indéterminée.
- Extra fluides et à peine descendus sur les hanches, les pantalons d'homme imaginés par Phoebe Philo ont l'air si cosy que l'on a d'ores et déjà envie de les adopter au long cours. Leur dégaine sportswear évite par ailleurs de rendre trop sérieuse la silhouette Céline en lui apportant une bonne dose de nonchalance, idéale pour contrebalancer la rigueur sexy de son top en cuir.
- Plus familier des étoffes nobles que de la toile de denim, Dries Van Noten a néanmoins fini par succomber au charme casual du jean. Pour l'été à venir, il y taille ainsi de larges pantalons, tantôt bruts, tantôt blancs, qu'il prend ensuite un malin plaisir à chiciser à coups de mini pochettes et de vestes glitter.
Veste de kimono
Si les emprunts à l'univers asiatique sont nombreux cette saison, il n'en sera pas pour autant aisé de les mêler avec style et mesure à son dressing occidental. Il ne s'agit pas en effet, sous prétexte de vouloir plaire à Marc Jacobs, de se transformer en china girl des nuits tokyoïtes, ni même d'adopter la silhouette des geishas d'antan en hommage à Haider Ackermann... Cela dit, lorsque le prêt-à-porter reprend ses droits en gommant le folklore de certaines pièces, il arrive qu'un élément exotique prenne une patine presque casual.
- Chez Alexander Wang, la veste de kimono que l'on a l'habitude de voir sur les épaules des karatékas se voit ainsi subtilement transformée. Car si elle conserve son allure traditionnelle ainsi que le fameux obi (la ceinture servant à le nouer), le fait de lui apposer des poches à la manière d'une saharienne lui confère une dégaine moderne, loin du cliché.
- Chez Céline, Philo reprend le matelassage que l'on trouve souvent sur le bord des vestes de kimonos et le détourne, de manière à le traiter en ornement. Elle offre par ailleurs une touche contemporaine à cette néo-veste/tunique sans manches en ouvrant ses côtés par le biais de deux longs zips.
V. Les matières
Dentelle vieillotte dévergondéeLa dentelle est d'ordinaire synonyme de romantisme rétro, voire de sexyness, mais rarement de fantaisie moderniste. Or, c'est ce dernier aspect que les créateurs ont décidé cette saison de questionner, essayant de jauger la capacité de cette délicate matière à s'inscrire au coeur du futur de la mode.
- Chez Louis Vuitton, Marc Jacobs met la technique artisanale au service de la mégalomanie du monogramme, offrant ainsi délicatesse et fragilité à un logo devenu pour l'occasion le motif principal d'une dentelle arachnéenne. Celle-ci gagne dès lors en sophistication extrême, luxueuse et inattendue.
- Chez Christopher Kane, ladite dentelle ne doit plus son raffinement au travail minutieux des dentellières de Calais, mais plutôt à une technique avancée permettant au laser de perforer le cuir avec la précision d’un diamantaire. Bien que ciselé dans un motif légèrement vieillot, ce dernier devient alors l'illustration parfaite d'un mariage réussi entre héritage et modernité, ouvrant la voie à de multiples interprétations de l'idée même de "dentelle".
- Enfin, sous le crayon de Vanessa Bruno, la dentelle tente également de s'émanciper de ses sages références en optant pour un traitement couleur survitaminé. Cela dit, au vu du manque de subtilité du résultat final, on regrette que la créatrice n'ait pas davantage creusé son sujet...
Satin party
S’il est plus familier des parures de lit que du dress code européen, le satin semble néanmoins vouloir - notamment sous l'influence des effluves chinoises baignant les collections de saison - se faire une place au sein du hit-parade des tendances de l'été 2011.
- Lorsque cette matière investit les toilettes select destinées à irradier de leur éclat satiné les "place to be" de la période estivale, on ne doute pas de son succès. Ainsi, que ce soit sur une robe fraîche et sexy en diable signée Stella McCartney ou sur un pantalon de harem honorant les plus grandes heures de l'ère Yves Saint Laurent, le satin sert à merveille l'aura sophistiquée des tenues ultra sensuelles.
- Chez Miu Miu, les toilettes faussement sévères manquent ainsi cruellement de cette touche de glamour indissociable de l'emploi du satin. De même, lorsque Marc Jacobs utilise ce dernier pour concevoir un pantalon taille haute rose bonbon, on a du mal à y voir autre chose qu'un pantalon de pyjama girly...
jeudi 11 novembre 2010
Karl Lagerfeld se livre
À l'occasion des 10 ans de l'International Herald Tribune Luxury Conference de Londres, l'intrépide Suzy Menkes a eu la possibilité d'interviewer l'incontournable DA de Chanel, Karl Lagerfeld. Morceaux choisis...
À la question "Qui est le vrai Karl Lagerfeld ?", l'intéressé déclare se voir avant tout comme un "cocktail" et avoue ne pas se prendre réellement au sérieux. Cela dit, cela ne l'empêche pas de se considérer - via son parcours chez Chanel - comme le véritable instigateur du concept de duo fusionnel entre grandes maisons et créateur, à l'instar des couples Gucci/Tom Ford et Lanvin/Elbaz.
Et si chez Chanel il se laisse parfois utiliser, ce n'est que dans la mesure où il le veut bien. Au 31 rue Cambon, il est toujours le seul maître à bord...
Enfin, toujours prompt à lancer quelques flèches empoisonnées, Lagerfeld déclare au sujet de l'affaire opposant Hermès et LVMH que les dirigeants de la maison française auraient dû - tout comme Chanel - se garder de s'introduire en bourse. Quant à la pléiade de films sur Coco Chanel, il n'en a aimé aucun...
Le personnage a beau parfois agacer, il n'en demeure pas moins l'un des principaux piliers de la mode française : sans lui, la fashion sphère perdrait ainsi une grande partie de sa saveur. Dès lors, quand Karl Lagerfeld se retrouve confronté aux questions d'une journaliste de mode réputée pour ne pas flatter systématiquement l'ego de ses interlocuteurs, on ne peut que prêter l'oreille...
À la question "Qui est le vrai Karl Lagerfeld ?", l'intéressé déclare se voir avant tout comme un "cocktail" et avoue ne pas se prendre réellement au sérieux. Cela dit, cela ne l'empêche pas de se considérer - via son parcours chez Chanel - comme le véritable instigateur du concept de duo fusionnel entre grandes maisons et créateur, à l'instar des couples Gucci/Tom Ford et Lanvin/Elbaz.
Et si chez Chanel il se laisse parfois utiliser, ce n'est que dans la mesure où il le veut bien. Au 31 rue Cambon, il est toujours le seul maître à bord...
En outre, s'il fut le témoin de bien des évolutions de notre société, le septuagénaire avoue cependant ne jamais regarder vers le passé. Il ne garde d'ailleurs jamais d'archives et cultive l'idée que si l'on traite avec trop de respect l'héritage d'une maison, celle-ci sera vouée à disparaître : à ses yeux, sa survie passe forcément par la déconstruction de ses codes, qui seront ensuite redéfinis à la lumière du présent. L'homme avoue par ailleurs ne penser ni à sa succession, ni à sa future collection...
Enfin, toujours prompt à lancer quelques flèches empoisonnées, Lagerfeld déclare au sujet de l'affaire opposant Hermès et LVMH que les dirigeants de la maison française auraient dû - tout comme Chanel - se garder de s'introduire en bourse. Quant à la pléiade de films sur Coco Chanel, il n'en a aimé aucun...
mardi 9 novembre 2010
Burberry sans Robert Pattinson
S'il n'est pas le premier à refuser un contrat publicitaire, Robert Pattinson est probablement le seul acteur à avoir osé décliner une telle offre de la part de Burberry. La star de Twilight ne désire en effet pas jouer les mannequins, et ce afin de privilégier sa carrière de comédien. Une position rafraîchissante dans un milieu où les stars ne se gênent pas pour multiplier les contrats mirobolants avec telle ou telle griffe de luxe...
Après l'épisode Emma Watson, Burberry, apparemment friand de jeunes premiers britanniques, décida de jeter son dévolu sur Robert Pattinson. Oui mais voilà, en dépit du cachet vraisemblablement très élevé - on parle de plus d'un million de dollars - que l'on lui proposait, le jeune homme a préféré botter en touche...
À l'heure où l'industrie de la mode et de la beauté tente par tous les moyens de s'approprier le moindre acteur ou chanteur générant un minimum de buzz, ce choix s'avère aussi courageux que cohérent. En effet, à force de voir les artistes se transformer en porte-drapeaux de Dolce & Gabbana ou de Chanel, on finit parfois par les réduire à leur rôle d'égérie...
Pourtant, aveuglées par la somme conséquente qu'on leur propose, les stars ont souvent tendance à sous-estimer l'impact négatif qu'une surexposition dans les magazines et autres supports publicitaires peut avoir sur leur public.
Ainsi, à force de voir Marion Cotillard hanter les pubs Dior (voir ici et là), certains ont fini par atteindre l'overdose, au point de s'avérer peu disposés à aller voir ses derniers films. Comme si le désir de la retrouver au cinéma avait été amoindri par son omniprésence sur papier glacé.
Il est vrai que lorsqu'il suffit de lever les yeux vers un panneau publicitaire pour pouvoir admirer son acteur fétiche, la magie de le voir apparaître à l'écran s'en voit forcément quelque peu éventée, et cela Robert Pattinson l'a bien compris. Espérons que son cas fera école parmi les jeunes recrues d'Hollywood...
À l'heure où l'industrie de la mode et de la beauté tente par tous les moyens de s'approprier le moindre acteur ou chanteur générant un minimum de buzz, ce choix s'avère aussi courageux que cohérent. En effet, à force de voir les artistes se transformer en porte-drapeaux de Dolce & Gabbana ou de Chanel, on finit parfois par les réduire à leur rôle d'égérie...
Pourtant, aveuglées par la somme conséquente qu'on leur propose, les stars ont souvent tendance à sous-estimer l'impact négatif qu'une surexposition dans les magazines et autres supports publicitaires peut avoir sur leur public.
Il est vrai que lorsqu'il suffit de lever les yeux vers un panneau publicitaire pour pouvoir admirer son acteur fétiche, la magie de le voir apparaître à l'écran s'en voit forcément quelque peu éventée, et cela Robert Pattinson l'a bien compris. Espérons que son cas fera école parmi les jeunes recrues d'Hollywood...
lundi 8 novembre 2010
La Balmainmania, toujours d'actualité ?
Les collections de Christophe Decarnin ont beau manquer cruellement d'inventivité, les similitudes avec l'univers d'Isabel Marant se faire toujours plus ambiguës et l'autorité de cette griffe sur la fashion sphère perdre peu à peu en légitimité, les Condé Nast & co n'en continuent pas moins de craquer massivement pour les pièces signées Balmain...
Décidément, la presse internationale semble avoir bien du mal à accepter le fait que la roue puisse tourner en matière d'hégémonie fashion. Pourtant, si Christophe Decarnin n'effectue pas un véritable travail de reconstruction stylistique, son succès finira indubitablement par appartenir au passé...
Plébiscitant ouvertement une maison n'ayant pas fait d'étincelles lors de ses récentes collections, ce "mouvement de masse" des rédactrices en chef montre à quel point les intérêts économiques peuvent parfois prendre le pas sur tout jugement critique. Il est vrai qu'il est sans doute bien plus rentable pour les différentes éditions de Vogue ou du Harper's Bazaar de flatter Balmain - un de leurs principaux annonceurs - plutôt que de présenter en couverture une pièce d'un jeune créateur, certes bien plus novatrice et dans l'air du temps, mais à l'impact financier quasi nul pour le magazine...
Si pour une fois, le dernier numéro de Vogue Paris ne fait pas outrageusement la part belle aux produits Balmain, cela ne veut pas dire pour autant que la maison française ait perdu en visibilité. Amorcée il y a de cela quelques saisons, la balmainmania n'en finit en effet pas de se répercuter en ondes de choc. Depuis le mois d'août, pas moins de 6 magazines - Vogue Allemagne, Vogue Inde, Vogue Espagne, Zeit Magazine, le magazine 10 et Harper's Bazaar UK - ont ainsi mis en couverture la petite robe ultra glitter portée par Anja Rubik lors du défilé automne/hiver de la griffe.
Décidément, la presse internationale semble avoir bien du mal à accepter le fait que la roue puisse tourner en matière d'hégémonie fashion. Pourtant, si Christophe Decarnin n'effectue pas un véritable travail de reconstruction stylistique, son succès finira indubitablement par appartenir au passé...
Plébiscitant ouvertement une maison n'ayant pas fait d'étincelles lors de ses récentes collections, ce "mouvement de masse" des rédactrices en chef montre à quel point les intérêts économiques peuvent parfois prendre le pas sur tout jugement critique. Il est vrai qu'il est sans doute bien plus rentable pour les différentes éditions de Vogue ou du Harper's Bazaar de flatter Balmain - un de leurs principaux annonceurs - plutôt que de présenter en couverture une pièce d'un jeune créateur, certes bien plus novatrice et dans l'air du temps, mais à l'impact financier quasi nul pour le magazine...
Une fois de plus, on constate que l'image d'une maison reste prépondérante sur sa production réelle. En dépit des nombreux doutes qu'il est légitime de nourrir envers la pertinence du travail de Decarnin, la clientèle internationale continue ainsi de voir en Balmain une maison française indissociable de son parcours shopping, confortée en cela par une presse s'empressant de fermer les yeux sur le manque d'intérêt de présentations tenant plus du prêt-à-porter moyenne gamme que du luxe audacieux...
jeudi 4 novembre 2010
Lanvin for H&M, la wish list
Alors que le vestiaire complet de l'événement masstige de cette fin d'année vient tout juste d'être dévoilé, la collaboration entre le chouchou de ces dames - Alber Elbaz - et le temple du vêtement trendy low cost pourrait bien finalement s'avérer désirable...
Il faut dire que pour beaucoup, les tee-shirts imprimés imprégnés d'une bonne dose de fantaisie made by Elbaz vaudront bien quelques heures d'attente, et ce même si - à première vue - les modèles servant de cimaise aux croquis girly du créateur auraient pu être de meilleure facture. Ils seront en effet toujours les bienvenus lorsqu'il s'agira de dédramatiser une jupe crayon ou de funkiser le duo skinny/talons 14 cm...
Par ailleurs, il semble que l’on puisse également prévoir dès à présent un détour du côté du vestiaire homme, où l’on piochera sans hésiter un noeud pap’ imprimé léopard, qui pourra alors se porter soit en head band, soit en broche.
Moins évidentes, les autres pièces de la collection devront quant à elles être jugées sur pièces...
Que ce soit pour aller tester en direct la véritable nature des robes imaginées par Elbaz ou pour faire le plein de petites pièces et accessoires sentant bon la friandise fashion, les modeuses devraient être fort nombreuses à aller faire la queue le 23 novembre prochain devant les boutiques du suédois H&M.
Il faut dire que pour beaucoup, les tee-shirts imprimés imprégnés d'une bonne dose de fantaisie made by Elbaz vaudront bien quelques heures d'attente, et ce même si - à première vue - les modèles servant de cimaise aux croquis girly du créateur auraient pu être de meilleure facture. Ils seront en effet toujours les bienvenus lorsqu'il s'agira de dédramatiser une jupe crayon ou de funkiser le duo skinny/talons 14 cm...
Et si on laissera aux plus jeunes les bijoux toc-chics de la collection, les escarpins à larges noeuds plats mériteront pour leur part d'être examinés de près, afin de juger de leur capacité à "lanviniser" dignement notre garde-robe. Jurant légèrement avec la sophistication du reste du soulier, leurs talons argentés nous plongent en effet dans la perplexité...
Par ailleurs, il semble que l’on puisse également prévoir dès à présent un détour du côté du vestiaire homme, où l’on piochera sans hésiter un noeud pap’ imprimé léopard, qui pourra alors se porter soit en head band, soit en broche.
Moins évidentes, les autres pièces de la collection devront quant à elles être jugées sur pièces...
La couronne de tresses
Après le règne de la tresse de côté (hissée au sommet du hair code de l'été dernier grâce au défilé Alexander Wang), c'est désormais au tour de la couronne de tresses de prendre le pouvoir, conférant ainsi aux modeuses un irrésistible petit air slave...
Déjà plébiscitée en 2009 par Sienna Miller et Peaches Geldof, la tresse nouée en couronne s'est récemment distinguée sur les podiums des fashion weeks. Lors des derniers défilés, deux types de couronnes capillaires ont ainsi vu le jour : soignée et lissée chez Emmanuel Ungaro, ladite tresse voit son caractère sérieux dévergondé par le biais d'accessoires funky, tandis qu'elle adopte chez Erdem une allure nonchalante, qu'il sera facile de reproduire en prenant soin de confectionner sa coiffure de princesse nordique juste avant d'aller se coucher.
Cela dit, on pourra également choisir une option se situant à mi-chemin entre ces 2 propositions, constituant à ne pas tirer exagérément les cheveux et à effectuer le tressage sur une chevelure ultra propre, ce qui nous permettra d'obtenir un résultat à la fois sophistiqué et naturel.
Par ailleurs, si ce nouveau type de coiffure fera bel et bien partie des prochaines tendances estivales, il serait dommage d'attendre l'été prochain pour commencer à s'y adonner, quelques modeuses s'y étant déjà essayées avec brio...
En outre, à l'heure où la coiffure de dame se voit prônée tous azimuts, le tressage peut être un bon moyen d'éviter de passer deux heures devant sa psyché brosse ronde et séchoir à la main en quête d'un brushing de star. En effet, contrairement à la technique du brushing (peu aisée à maîtriser), une fois le coup pris, rien n'est plus facile que de se la jouer belle nymphette antique...
Reste à savoir quel dress code adopter pour sublimer ces diadèmes naturels. Car si l'été prochain, n'importe quelle toilette blanche et évanescente fera l'affaire, les frimas actuels nous poussent à un peu plus de réflexion vestimentaire.
On pensera donc à arborer ce genre de coiffures avec une dégaine casual chic, le tressage faisant alors écho aux détails sophistiqués de la tenue. La couronne de tresse se mariera ainsi fort bien avec une pointe de léopard, une parcelle de cuir ciré (ou de brocard élimé), un zeste de fourrure ou encore une bribe d'imprimé folk'...
Déjà plébiscitée en 2009 par Sienna Miller et Peaches Geldof, la tresse nouée en couronne s'est récemment distinguée sur les podiums des fashion weeks. Lors des derniers défilés, deux types de couronnes capillaires ont ainsi vu le jour : soignée et lissée chez Emmanuel Ungaro, ladite tresse voit son caractère sérieux dévergondé par le biais d'accessoires funky, tandis qu'elle adopte chez Erdem une allure nonchalante, qu'il sera facile de reproduire en prenant soin de confectionner sa coiffure de princesse nordique juste avant d'aller se coucher.
Cela dit, on pourra également choisir une option se situant à mi-chemin entre ces 2 propositions, constituant à ne pas tirer exagérément les cheveux et à effectuer le tressage sur une chevelure ultra propre, ce qui nous permettra d'obtenir un résultat à la fois sophistiqué et naturel.
Par ailleurs, si ce nouveau type de coiffure fera bel et bien partie des prochaines tendances estivales, il serait dommage d'attendre l'été prochain pour commencer à s'y adonner, quelques modeuses s'y étant déjà essayées avec brio...
En outre, à l'heure où la coiffure de dame se voit prônée tous azimuts, le tressage peut être un bon moyen d'éviter de passer deux heures devant sa psyché brosse ronde et séchoir à la main en quête d'un brushing de star. En effet, contrairement à la technique du brushing (peu aisée à maîtriser), une fois le coup pris, rien n'est plus facile que de se la jouer belle nymphette antique...
Reste à savoir quel dress code adopter pour sublimer ces diadèmes naturels. Car si l'été prochain, n'importe quelle toilette blanche et évanescente fera l'affaire, les frimas actuels nous poussent à un peu plus de réflexion vestimentaire.
On pensera donc à arborer ce genre de coiffures avec une dégaine casual chic, le tressage faisant alors écho aux détails sophistiqués de la tenue. La couronne de tresse se mariera ainsi fort bien avec une pointe de léopard, une parcelle de cuir ciré (ou de brocard élimé), un zeste de fourrure ou encore une bribe d'imprimé folk'...
lundi 1 novembre 2010
Kate Moss for Topshop, dernière collection
Comme prévu, c'est bel et bien en novembre que Kate Moss signera sa dernière collection pour le géant Topshop. Entre pièces phares de son dressing topshopien, panoplies boho et twist disco, l'opus final clôturant la collaboration de la brindille avec l'enseigne de Sir Philip Green pourrait bien s'avérer être un bon cru...
Si l'intérêt de la fashion sphère pour le duo Moss/Topshop s'était quelque peu estompé ces dernières années, l'annonce de la fin du tandem risque fort de raviver la flamme entre la top et les modeuses. Rien de tel en effet pour booster une collection que d'annoncer son non-renouvellement, la moindre pièce cool ou sexy se retrouvant instantanément propulsée au rang de must have collector...
Cela dit, outre cette petite touche so Kate Moss qui rendra certainement hystériques les groupies de la femme de Jamie Hince, l'opus final Kate Moss for Topshop semble posséder de toute façon suffisamment de casualness et de fraîcheur pour plaire instantanément aux clientes, entre micro robes, pantalons en cuir, maille hippie, boléros en plume glamour et capes bohèmes. Autrement dit, cette collection ne devrait pas rester très longtemps sur les portants de la griffe anglaise...
Par ailleurs, outre la vidéo teasing (où l'on pu voir Kate Moss s'amuser à habiller les brit' girls en vogue de ses toutes dernières créations), la belle a semble-t-il choisi d'assurer le service jusqu'au bout, prenant ainsi le contrepied des rumeurs la disant en froid avec la famille Green. Le 1er novembre prochain, elle sera en effet au 216 Oxford Street afin de promouvoir le lancement de son ultime collection...
Si l'intérêt de la fashion sphère pour le duo Moss/Topshop s'était quelque peu estompé ces dernières années, l'annonce de la fin du tandem risque fort de raviver la flamme entre la top et les modeuses. Rien de tel en effet pour booster une collection que d'annoncer son non-renouvellement, la moindre pièce cool ou sexy se retrouvant instantanément propulsée au rang de must have collector...
Cela dit, outre cette petite touche so Kate Moss qui rendra certainement hystériques les groupies de la femme de Jamie Hince, l'opus final Kate Moss for Topshop semble posséder de toute façon suffisamment de casualness et de fraîcheur pour plaire instantanément aux clientes, entre micro robes, pantalons en cuir, maille hippie, boléros en plume glamour et capes bohèmes. Autrement dit, cette collection ne devrait pas rester très longtemps sur les portants de la griffe anglaise...
Par ailleurs, outre la vidéo teasing (où l'on pu voir Kate Moss s'amuser à habiller les brit' girls en vogue de ses toutes dernières créations), la belle a semble-t-il choisi d'assurer le service jusqu'au bout, prenant ainsi le contrepied des rumeurs la disant en froid avec la famille Green. Le 1er novembre prochain, elle sera en effet au 216 Oxford Street afin de promouvoir le lancement de son ultime collection...
Inscription à :
Articles (Atom)