lundi 25 octobre 2010

Abbey Lee Kershaw, le dress code

Aux côtés de la nouvelle génération de mannequins, Kate Moss et son éternel duo slim/blazer font désormais pâle figure. Il faut dire que celles-ci cultivent en dehors des podiums un style haut en couleur, mettant au passage à mal le cliché du "porte-manteau" sans personnalité. Cette saison, c'est ainsi la dégaine de la jeune Abbey Lee Kershaw qui attire particulièrement l'attention...
Abbey Lee Kershaw
Peu loquaces, insaisissables et souvent assez mystérieuses, les modèles exercent une réelle fascination sur celles et ceux qui les croisent. À plus forte raison lorsqu'elles osent prendre leur distance avec l'image lisse et quelque peu insipide que le monde des castings a tendance à leur imposer...
Après avoir succombé les unes après les autres aux sirènes des tatouages indélébiles, les voilà ainsi en pleine quête de style : il n'est en effet plus rare de voir les belles sortir des backstages vêtues de looks un brin extravagants, que leurs silhouettes graciles subliment sans effort. Et si Freja Beha a opté pour une allure définitivement rock dark, d'autres - à l'instar de Frida Gustavsson et d'Abbey Lee Kershaw - se sont entichées d'un style des plus créatifs, faisant la joie des streetstylers.
Outre ses nombreux tatouages et piercings, l'Australienne Abbey Lee - qui révèle dans une interview donnée au magazine W qu'elle se transformerait volontiers en "collage vivant" si elle n'était pas mannequin - a pour sa part opté pour une garde-robe aux accents glamour et bohème, qui lui confère une aura fascinante...
Abbey Lee Kershaw
Récemment teinte en blonde platine, celle qui fait partie du cercle très fermé des Chanel girls semble en effet avoir dévalisé l'Armée du Salut, qu'elle avoue d'ailleurs fréquenter avec assiduité lorsque vient l'heure de se constituer ses looks de fashion weeks. Jupes longuissimes, fourrures funky et bijoux goth chic forment ainsi la base de son vestiaire, qu'elle n'hésite pas à compléter de quelques pièces et accessoires créateurs, afin de se composer une allure unique.
Égratignant son image de petite poupée sage interchangeable, la jeune femme ose affirmer sa personnalité, pimenter son image et déroger à la règle tacite imposant aux mannequins de se contenter d'être des pages blanches. Or, à l'heure où la fashion sphère décide de faire la part belle aux individualités (Beth Ditto chez Gaultier, Inès de la Fressange chez Chanel), ce choix apparemment risqué a toutes les chances de lui être profitable...

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