Lorsqu'une tendance évolue, elle s'encombre rarement de demi-mesure. Ainsi, après l'ère du maxi cabas et du sac oversize, il est désormais conseillé de laisser au placard ses fourre-tout gigantesques et d'arborer à la place un contenant au volume dérisoire...
Sans s'en rendre compte, la fashionista vient de traverser une période qu'elle jugera rétrospectivement bénie des dieux...
En effet, s'il y a encore une saison elle jugeait tout à fait normal de pouvoir glisser simultanément dans son sac à main la trilogie Apple (iPod, iPad, iPhone), un carnet Moleskine, une bouteille de Coca Cola Light Lagerfeld et un kit de survie make up, elle pourrait bien être rapidement contrainte à revoir sérieusement ses exigences à la baisse. Car si l'on put croire un temps au retour du sac à dos, les récentes présentations printemps/été ont définitivement infirmé cette hypothèse en prônant son total contraire...
Karl Lagerfeld a-t-il été visionnaire en proposant en 2007 un mini sac de cheville plus décoratif que fonctionnel ? C'est en tout cas ce qui nous vient à l'esprit à la vue des derniers défilés, qui voient se réduire comme une peau de chagrin le volume des futurs it bags.
Si l'on en croit les propositions des maisons Hermès, Chanel, Prada ou encore Louis Vuitton (connues pour édicter les tendances en matière de maroquinerie), la femme de 2011 sera en effet soit un clone de Mary Poppins (capable de réduire les objets afin de les faire tenir dans un micro espace), soit une androïde multifonction n'ayant plus guère besoin de ses anciens gadgets...
Autrement dit, on a bien du mal à imaginer comment le micro Birkin d'Hermès ou encore la besace lilliputienne de chez Louis Vuitton pourraient descendre des podiums et épouser la réalité des femmes, tant leur format semble inadapté au quotidien de ces dernières...
Pourtant, cet engouement pour une maroquinerie microbienne semble s'être récemment emparé de la rue. Comme piquées par l'idée de liberté émanant de ces néo bags, les modeuses sont ainsi déjà plusieurs à avoir adopté, lors des dernières fashion weeks, ces tout petits sacs à peine capables de contenir une poignée de Chupa Chups (voir ici et là).
Or, à bien y réfléchir, elles pourraient bien ne pas avoir totalement perdu l'esprit. En effet, si pour adhérer à la religion du mini sac il nous faudra au préalable réussir à distinguer l'essentiel du superflu et renoncer à quelques addictions encombrantes (paquet de Pépitos en prévision du creux de 11h, cartouche de cigarettes détaxée, pavé signé Barbara Cartland, etc...), le sacrifice de ces quelques kilos superflus devrait au final nous faire sentir bien plus libre qu'auparavant...
Cela dit, on n'hésitera pas à boycotter les modèles dont le volume trop mini ne nous permettrait pas d'emporter l'indispensable trio iPhone/Freedent/Terracotta...
jeudi 28 octobre 2010
mercredi 27 octobre 2010
Le pull alpin
Cette saison, la mode s'amuse à envoyer les fashionistas aux sports d'hiver, et ce sans même leur faire prendre le train pour Bourg Saint Maurice. À en croire certains designers, c'est en effet sur le pavé urbain que la panoplie de la parfaite petite montagnarde trouvera sa meilleure expression...
Sur les podiums de l'automne/hiver 2010-2011, entre moon boots (chez Chanel) et hiking boots (chez les autres), on ne compte plus les clins d'oeil à un univers à mille lieues de celui de la citadine. Cela dit, ces multiples détails puisés dans le lexique de la montagne s'intègrent au final plutôt bien au dress code de cet hiver, apportant ce qu'il faut de fantaisie roots à une garde-robe minimaliste ayant parfois tendance à se prendre un peu trop au sérieux.
Dès lors, si D&G, Rag&Bone ou encore Proenza Schouler proposent effectivement des vestiaires saupoudrés de références à la vie en haute altitude, ces dernières s'intègrent à des looks n'ayant souvent plus grand-chose à voir avec ceux que l'on peut croiser dans un petit village de montagne.
En effet, afin de pallier le manque évident de sex appel du pull alpin et de ses motifs tantôt complètement régressifs, tantôt juste géométriques, les designers n'hésitent pas à bouleverser ses habitudes en troquant ses traditionnels compagnons - fuseaux, doudounes, bonnets de ski - pour des atours bien plus inattendus.
Chez D&G, Domenico Dolce et Stefano Gabbana ont ainsi beau traiter de manière fort premier degré le thème de la montagne, ils n'en édictent pas moins un nouveau dress code pour les fameux pulls alpins. Ces derniers se voient en effet associés à quelques jupes de mousseline translucide qui, si elles ne sont pas directement transposables à la rue, ouvrent néanmoins de nouvelles perspectives stylistiques pour les pulls estampillés de caribous...
Dans le même temps, chez Rag&Bone, les pull-overs fleurant bon les descentes enneigées se déclinent en volume cropped, ce qui leur permet de se superposer à quelques chemises et ainsi de gagner en urbanité. Enfin, les Proenza Schouler les envisagent quant à eux en mode punk-chic.
Conforté dans l'idée que le pull alpin est bel et bien en phase de quitter son chalet, on n'hésite donc plus à le faire twister au contact des duos pantalons seventies/blouson en cuir, trench classique/slim 7/8 ou encore jupe glitter/brogues...
Sur les podiums de l'automne/hiver 2010-2011, entre moon boots (chez Chanel) et hiking boots (chez les autres), on ne compte plus les clins d'oeil à un univers à mille lieues de celui de la citadine. Cela dit, ces multiples détails puisés dans le lexique de la montagne s'intègrent au final plutôt bien au dress code de cet hiver, apportant ce qu'il faut de fantaisie roots à une garde-robe minimaliste ayant parfois tendance à se prendre un peu trop au sérieux.
Dès lors, si D&G, Rag&Bone ou encore Proenza Schouler proposent effectivement des vestiaires saupoudrés de références à la vie en haute altitude, ces dernières s'intègrent à des looks n'ayant souvent plus grand-chose à voir avec ceux que l'on peut croiser dans un petit village de montagne.
En effet, afin de pallier le manque évident de sex appel du pull alpin et de ses motifs tantôt complètement régressifs, tantôt juste géométriques, les designers n'hésitent pas à bouleverser ses habitudes en troquant ses traditionnels compagnons - fuseaux, doudounes, bonnets de ski - pour des atours bien plus inattendus.
Chez D&G, Domenico Dolce et Stefano Gabbana ont ainsi beau traiter de manière fort premier degré le thème de la montagne, ils n'en édictent pas moins un nouveau dress code pour les fameux pulls alpins. Ces derniers se voient en effet associés à quelques jupes de mousseline translucide qui, si elles ne sont pas directement transposables à la rue, ouvrent néanmoins de nouvelles perspectives stylistiques pour les pulls estampillés de caribous...
Dans le même temps, chez Rag&Bone, les pull-overs fleurant bon les descentes enneigées se déclinent en volume cropped, ce qui leur permet de se superposer à quelques chemises et ainsi de gagner en urbanité. Enfin, les Proenza Schouler les envisagent quant à eux en mode punk-chic.
Conforté dans l'idée que le pull alpin est bel et bien en phase de quitter son chalet, on n'hésite donc plus à le faire twister au contact des duos pantalons seventies/blouson en cuir, trench classique/slim 7/8 ou encore jupe glitter/brogues...
lundi 25 octobre 2010
Les sacs de Giles Deacon
À la sortie des défilés, la valse des "must have" va bon train. Cette saison, entre les sandales fourrées Reed Krakoff, les sacs Chanel 2.55 et les pochettes Proenza Schouler, il est ainsi particulièrement difficile pour les outsiders de l'accessoire de réussir à se faire une place dans le coeur des socialites. Cela dit, certaines pièces parviennent malgré tout à retenir l'attention, à l'instar des très appréciées minaudières littéraires d'Olympia Le-Tan ou de cet OFNI signé Giles Deacon...
À l'heure où les sacs se piquent d'un certain minimalisme bourgeois à la Céline, et alors qu'il n'a jamais été aussi chic que de ressortir les fourre-tout en cuir d'autruche de ses aïeules, Deacon s'amuse ainsi à prendre le contrepied du classicisme ambiant en concevant des sacs régressifs semblant sortir tout droit d'un Toy Story pour fashionistas...
C'est l'été dernier que se matérialisa le premier opus de sa ménagerie surréaliste, sous la forme d'un mini dino iridescent délicieusement attachant. En pleine euphorie Mad Men, celui-ci parvint à séduire quelques rédactrices de mode et mannequins, dont l'audacieuse Agyness Deyn...
Oui mais voilà, il aura suffi qu'une seule d'entre elles ose arborer l'un d'eux pour que ce dernier se retrouve dans le très prisé album photo de Tommy Ton (véritable Saint des Saints du streetstyle), soulevant immédiatement l'engouement des modeuses, qui voulurent savoir séance tenante d'où pouvait bien provenir cette irrésistible babiole.
Il faut dire qu'officiellement convertie à une garde-robe sérieuse et intemporelle, la gent fashion a plus que jamais besoin d'une récréation stylistique...
Toujours aussi déjanté, le créateur britannique semble n'aimer rien mieux que d'injecter une bonne dose de fantaisie décalée à ses créations. Or, si New Look et Ungaro bénéficient actuellement de l'inventivité espiègle du lauréat de l'ANDAM 2009, c'est néanmoins au sein de sa griffe éponyme que son humour pour jeune fille sexy et funky parvient à s'épanouir pleinement.
À l'heure où les sacs se piquent d'un certain minimalisme bourgeois à la Céline, et alors qu'il n'a jamais été aussi chic que de ressortir les fourre-tout en cuir d'autruche de ses aïeules, Deacon s'amuse ainsi à prendre le contrepied du classicisme ambiant en concevant des sacs régressifs semblant sortir tout droit d'un Toy Story pour fashionistas...
C'est l'été dernier que se matérialisa le premier opus de sa ménagerie surréaliste, sous la forme d'un mini dino iridescent délicieusement attachant. En pleine euphorie Mad Men, celui-ci parvint à séduire quelques rédactrices de mode et mannequins, dont l'audacieuse Agyness Deyn...
Cependant, en dépit de ce petit succès, tout portait à croire que la seconde portée de mini monstres ayant éclos lors du défilé automne/hiver de Giles se ferait rapidement cannibaliser par les sages Aurore, Marcie et Darla de chez Chloé, dont le design sobre et chic s'avérait en parfaite adéquation avec l'air du temps. En septembre, les Gremlins bag de Deacon ne furent ainsi pas légion aux bras des fashion weekeuses...
Oui mais voilà, il aura suffi qu'une seule d'entre elles ose arborer l'un d'eux pour que ce dernier se retrouve dans le très prisé album photo de Tommy Ton (véritable Saint des Saints du streetstyle), soulevant immédiatement l'engouement des modeuses, qui voulurent savoir séance tenante d'où pouvait bien provenir cette irrésistible babiole.
Il faut dire qu'officiellement convertie à une garde-robe sérieuse et intemporelle, la gent fashion a plus que jamais besoin d'une récréation stylistique...
Abbey Lee Kershaw, le dress code
Aux côtés de la nouvelle génération de mannequins, Kate Moss et son éternel duo slim/blazer font désormais pâle figure. Il faut dire que celles-ci cultivent en dehors des podiums un style haut en couleur, mettant au passage à mal le cliché du "porte-manteau" sans personnalité. Cette saison, c'est ainsi la dégaine de la jeune Abbey Lee Kershaw qui attire particulièrement l'attention...
Après avoir succombé les unes après les autres aux sirènes des tatouages indélébiles, les voilà ainsi en pleine quête de style : il n'est en effet plus rare de voir les belles sortir des backstages vêtues de looks un brin extravagants, que leurs silhouettes graciles subliment sans effort. Et si Freja Beha a opté pour une allure définitivement rock dark, d'autres - à l'instar de Frida Gustavsson et d'Abbey Lee Kershaw - se sont entichées d'un style des plus créatifs, faisant la joie des streetstylers.
Outre ses nombreux tatouages et piercings, l'Australienne Abbey Lee - qui révèle dans une interview donnée au magazine W qu'elle se transformerait volontiers en "collage vivant" si elle n'était pas mannequin - a pour sa part opté pour une garde-robe aux accents glamour et bohème, qui lui confère une aura fascinante...
Égratignant son image de petite poupée sage interchangeable, la jeune femme ose affirmer sa personnalité, pimenter son image et déroger à la règle tacite imposant aux mannequins de se contenter d'être des pages blanches. Or, à l'heure où la fashion sphère décide de faire la part belle aux individualités (Beth Ditto chez Gaultier, Inès de la Fressange chez Chanel), ce choix apparemment risqué a toutes les chances de lui être profitable...
Peu loquaces, insaisissables et souvent assez mystérieuses, les modèles exercent une réelle fascination sur celles et ceux qui les croisent. À plus forte raison lorsqu'elles osent prendre leur distance avec l'image lisse et quelque peu insipide que le monde des castings a tendance à leur imposer...
Après avoir succombé les unes après les autres aux sirènes des tatouages indélébiles, les voilà ainsi en pleine quête de style : il n'est en effet plus rare de voir les belles sortir des backstages vêtues de looks un brin extravagants, que leurs silhouettes graciles subliment sans effort. Et si Freja Beha a opté pour une allure définitivement rock dark, d'autres - à l'instar de Frida Gustavsson et d'Abbey Lee Kershaw - se sont entichées d'un style des plus créatifs, faisant la joie des streetstylers.
Outre ses nombreux tatouages et piercings, l'Australienne Abbey Lee - qui révèle dans une interview donnée au magazine W qu'elle se transformerait volontiers en "collage vivant" si elle n'était pas mannequin - a pour sa part opté pour une garde-robe aux accents glamour et bohème, qui lui confère une aura fascinante...
Récemment teinte en blonde platine, celle qui fait partie du cercle très fermé des Chanel girls semble en effet avoir dévalisé l'Armée du Salut, qu'elle avoue d'ailleurs fréquenter avec assiduité lorsque vient l'heure de se constituer ses looks de fashion weeks. Jupes longuissimes, fourrures funky et bijoux goth chic forment ainsi la base de son vestiaire, qu'elle n'hésite pas à compléter de quelques pièces et accessoires créateurs, afin de se composer une allure unique.
Égratignant son image de petite poupée sage interchangeable, la jeune femme ose affirmer sa personnalité, pimenter son image et déroger à la règle tacite imposant aux mannequins de se contenter d'être des pages blanches. Or, à l'heure où la fashion sphère décide de faire la part belle aux individualités (Beth Ditto chez Gaultier, Inès de la Fressange chez Chanel), ce choix apparemment risqué a toutes les chances de lui être profitable...
Urban Outfitters, bientôt en France ?
Après de nombreuses rumeurs concernant sa possible arrivée dans l'Hexagone, il semble aujourd'hui que l'enseigne Urban Outfitters soit sur le point de traverser la Manche, afin de venir s'installer en plein coeur de Paris...
Après avoir conquis les USA, le Canada et une bonne partie de l'Europe, URBN devrait donc pouvoir bientôt étendre son empire sur les terres françaises.
Et si pour certaines accros aux virées shopping londoniennes, l'arrivée de leur griffe fétiche sur les trottoirs parisiens sera synonyme de fin d'exclusivité fashion, le reste des modeuses se verront quant à elles offrir une bonne raison de sabler le champagne. Il est vrai que pour l'instant, on ne trouve pas sur le marché français d'offre équivalant au hippie-bohème-street-chic proposé par Urban Outfitters...
Mais finalement qu'importe : le seul fait de savoir que les head-bands, sautoirs et autres pochettes que l'on commande par wagons entiers sur le site UK de la griffe seront bientôt accessibles en quelques stations de métro suffit pour l'instant à réjouir la modeuse qui est en nous. Sans parler des babioles déco-rétro-régressives que l'on n'hésitera plus à s'offrir une fois économisés frais de port et autres billets d'Eurostar...
Alors que l'Europe - via Londres, Copenhague, Stockholm, Hambourg et Anvers - accueille déjà bon nombre de boutiques Urban Outfitters, la France semble pour sa part légèrement délaissée par la griffe américaine. C'est en tout cas ce que l'on pensait avant d'apprendre que le groupe URBN - maison mère d'Urban Outfitters - avait récemment mandaté une agence parisienne - L'Immobilière Commerciale - pour lui dénicher des espaces parisiens susceptibles d'accueillir deux de ces fleurons, Anthropologie et Urban Outfitters.
Après avoir conquis les USA, le Canada et une bonne partie de l'Europe, URBN devrait donc pouvoir bientôt étendre son empire sur les terres françaises.
Et si pour certaines accros aux virées shopping londoniennes, l'arrivée de leur griffe fétiche sur les trottoirs parisiens sera synonyme de fin d'exclusivité fashion, le reste des modeuses se verront quant à elles offrir une bonne raison de sabler le champagne. Il est vrai que pour l'instant, on ne trouve pas sur le marché français d'offre équivalant au hippie-bohème-street-chic proposé par Urban Outfitters...
Reste désormais à savoir quand aura effectivement lieu cette petite révolution. Car une fois l'emplacement trouvé, restera à dessiner les plans des futures boutiques puis à réaliser les travaux, sans oublier la mise en place de la logistique d'approvisionnement des boutiques. De nombreux mois d'attente en perspective...
Mais finalement qu'importe : le seul fait de savoir que les head-bands, sautoirs et autres pochettes que l'on commande par wagons entiers sur le site UK de la griffe seront bientôt accessibles en quelques stations de métro suffit pour l'instant à réjouir la modeuse qui est en nous. Sans parler des babioles déco-rétro-régressives que l'on n'hésitera plus à s'offrir une fois économisés frais de port et autres billets d'Eurostar...
Campagne Lanvin x H&M
Entre quelques images floutées issues des backstages de la campagne, un mini clip ne montrant aucun vêtement et un Alber Elbaz cryptique annonçant la collaboration Lanvin/H&M, les fashionistas n'avaient jusqu'à présent eu aucun indice sur la teneur de la dernière collection masstige en vue...
Sachant que ces fameuses toilettes doivent beaucoup aux matières luxueuses (qui confèrent à leurs drapés des moirés irrésistibles et des plissés voluptueux), il était dès le départ quasi certain que les copies H&M version synthétique auraient beaucoup de mal à tenir la comparaison. Or, au vu de ce premier cliché et comme on pouvait le craindre, il semble que les petites robes si chères aux Lanvin's girls ne soient pas sorties tout à fait indemnes de leur mutation low cost...
Cela dit, force est de reconnaître que la tâche confiée à Alber Elbaz - consistant à élaborer une trentaine de pièces dans l'esprit d'une maison conjuguant à la perfection silhouettes minimalistes et sublimes matières, le tout tout en respectant un cahier des charges ne lui permettant pas d'avoir recours aux étoffes auxquelles il a habituellement accès - n'était pas des plus aisées...
Espérons simplement que plutôt que de se contenter de singer les silhouettes Lanvin, le reste du vestiaire fera davantage écho à la fantaisie débridée dont sait parfois faire preuve Alber Elbaz. Il est vrai que l'on succomberait bien plus à quelques tee-shirts agrémentés des fringants dessins du créateur et ornés de perles et de rubans qu'à de vulgaires ersatz des toilettes se trouvant dans les vitrines de la rue du Faubourg Saint Honoré.
Au final, si ce premier contact avec la collection Lanvin for H&M s'avère quelque peu décevant, cela ne nous empêche pas de craquer pour le casting insolite de la campagne, qui voit une élégante septuagénaire voler la vedette à ses bien plus jeunes consoeurs...
À deux semaines des premiers pas d'Alber Elbaz dans l'univers de la grande distribution, une photo dévoilant une partie de son travail effectué pour la griffe suédoise vient de filtrer. Sans surprise, on y découvre des silhouettes faisant la part belle aux micro robes, signature de la maison Lanvin.
Sachant que ces fameuses toilettes doivent beaucoup aux matières luxueuses (qui confèrent à leurs drapés des moirés irrésistibles et des plissés voluptueux), il était dès le départ quasi certain que les copies H&M version synthétique auraient beaucoup de mal à tenir la comparaison. Or, au vu de ce premier cliché et comme on pouvait le craindre, il semble que les petites robes si chères aux Lanvin's girls ne soient pas sorties tout à fait indemnes de leur mutation low cost...
Cela dit, force est de reconnaître que la tâche confiée à Alber Elbaz - consistant à élaborer une trentaine de pièces dans l'esprit d'une maison conjuguant à la perfection silhouettes minimalistes et sublimes matières, le tout tout en respectant un cahier des charges ne lui permettant pas d'avoir recours aux étoffes auxquelles il a habituellement accès - n'était pas des plus aisées...
Espérons simplement que plutôt que de se contenter de singer les silhouettes Lanvin, le reste du vestiaire fera davantage écho à la fantaisie débridée dont sait parfois faire preuve Alber Elbaz. Il est vrai que l'on succomberait bien plus à quelques tee-shirts agrémentés des fringants dessins du créateur et ornés de perles et de rubans qu'à de vulgaires ersatz des toilettes se trouvant dans les vitrines de la rue du Faubourg Saint Honoré.
Au final, si ce premier contact avec la collection Lanvin for H&M s'avère quelque peu décevant, cela ne nous empêche pas de craquer pour le casting insolite de la campagne, qui voit une élégante septuagénaire voler la vedette à ses bien plus jeunes consoeurs...
Stella McCartney Kids
Après avoir vérifié sa capacité à créer pour les enfants à l'occasion de ses mini collections pour GapKids, Stella McCartney étoffe aujourd'hui sa propre griffe d'une branche destinée à looker les mini fashionistos...
À en croire le succès rencontré par les pièces qu'elle dessina un temps pour les petits clients de chez Gap, Stella McCartney serait aussi douée pour concevoir le parfait dressing de la chic girl effortless que celui du bambin à tendance hippie casual. Dès lors, la belle aurait tort de s'interdire de transformer l'essai en incorporant une section "modeux en culottes courtes" à son offre de plus en plus lifestyle (prêt-à-porter, cosmétiques, parfum...).
Et si l'on regrette déjà les collections GapKids (qui offraient aux mamans - et ce quel que soit leur budget - l'opportunité de piquer la garde-robe de leur progéniture), on se dit que le rêve conjuguant densité créative et prix accessibles ne pouvait pas non plus durer éternellement.
Comme prévu, la raison économique a donc fini par reprendre ses droits : porter du Stella McCartney à 6 ans va redevenir l'apanage des petites têtes blondes davantage habituées à Little Fashion Gallery qu'à Kiabi...
Quant à ladite collection (en vente dès le 3 novembre), elle confirme ce que l'on savait déjà : Stella McCartney est une talentueuse touche à tout. Pour sa ligne enfant, elle parvient ainsi à trouver le juste milieu entre style et fraîcheur, tout en évitant soigneusement de transformer ses petits modèles en gravures de mode figées par la peur de salir leurs jolis atours.
Entre grenouillères en maille sweety, tee-shirts à motifs enfantins, blouse néo-folk et caban trendy, McCartney risque fort de combler les mamans désireuses d'initier leurs fillettes aux joies du prêt-à-porter créateur...
À en croire le succès rencontré par les pièces qu'elle dessina un temps pour les petits clients de chez Gap, Stella McCartney serait aussi douée pour concevoir le parfait dressing de la chic girl effortless que celui du bambin à tendance hippie casual. Dès lors, la belle aurait tort de s'interdire de transformer l'essai en incorporant une section "modeux en culottes courtes" à son offre de plus en plus lifestyle (prêt-à-porter, cosmétiques, parfum...).
Et si l'on regrette déjà les collections GapKids (qui offraient aux mamans - et ce quel que soit leur budget - l'opportunité de piquer la garde-robe de leur progéniture), on se dit que le rêve conjuguant densité créative et prix accessibles ne pouvait pas non plus durer éternellement.
Comme prévu, la raison économique a donc fini par reprendre ses droits : porter du Stella McCartney à 6 ans va redevenir l'apanage des petites têtes blondes davantage habituées à Little Fashion Gallery qu'à Kiabi...
Quant à ladite collection (en vente dès le 3 novembre), elle confirme ce que l'on savait déjà : Stella McCartney est une talentueuse touche à tout. Pour sa ligne enfant, elle parvient ainsi à trouver le juste milieu entre style et fraîcheur, tout en évitant soigneusement de transformer ses petits modèles en gravures de mode figées par la peur de salir leurs jolis atours.
Entre grenouillères en maille sweety, tee-shirts à motifs enfantins, blouse néo-folk et caban trendy, McCartney risque fort de combler les mamans désireuses d'initier leurs fillettes aux joies du prêt-à-porter créateur...
Le petit déjeuner des mannequins
A l'heure où "Picture Me" dévoile sur grand écran une facette peu reluisante du monde de la mode et alors que sur les podiums certaines mannequins n'ont jamais paru aussi diaphanes, le Harper's Bazaar consacre un article à la composition du petit déjeuner de quelques tops, histoire de peut-être tordre le cou aux clichés associant trop systématiquement minceur et troubles alimentaires...
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les jambes infiniment élancées et la plastique exempte de toute trace adipeuse des mannequins ne sont pas forcément dues à un régime draconien mettant leur santé en péril. Pour la plupart de ces globe-trotteuses de la mode, leur faible IMC s'explique en effet davantage par la génétique que par la composition de leur assiette.
Le menu pomme/champagne que l'on croit être le lot commun des sylphides aperçues dans les rues de la capitale lors de la fashion week parisienne est d'ailleurs finalement assez éloigné de leur réalité : au quotidien, celles qui ont été choisies aussi bien pour leur corps délié que pour leur joli minois ne cherchent pas toutes à s'affamer et s'autorisent avec raison l'étape petit déjeuner...
Aux diurétiques, brûleurs de graisses, amphétamines et autres coupe-faims, certaines préfèrent ainsi une alimentation un brin plus nourrissante : alors que Jessica Stam jette son dévolu sur une banane accompagnée de beurre de cacahuètes, Liu Wen opte pour des pâtes au sésame et Abbey Lee pour un grand jus de fruit et un avocat.
Et si Anja Rubik passe son tour, Chanel Iman consomme quant à elle un petit déjeuner des plus complets, composé d'oeufs, de flocons d'avoine, de fruits, de toasts et de yaourt.
Autrement dit, si l'on ne peut nier la pression qu'exercent les agences sur les modèles (à qui elles imposent une ligne plus qu'irréprochable), il semble que certaines filles parviennent malgré tout à cultiver un mode de vie relativement sain, privilégiant le duo sport/alimentation équilibrée aux diètes irresponsables.
Au final, si la prise d'un petit déjeuner peut sembler banal pour le commun des mortels, il est important que la jeune génération adulant les Freja Beha & co prenne conscience que même les modèles en vogue préfèrent éviter de sauter ce repas particulièrement important pour la santé...
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les jambes infiniment élancées et la plastique exempte de toute trace adipeuse des mannequins ne sont pas forcément dues à un régime draconien mettant leur santé en péril. Pour la plupart de ces globe-trotteuses de la mode, leur faible IMC s'explique en effet davantage par la génétique que par la composition de leur assiette.
Le menu pomme/champagne que l'on croit être le lot commun des sylphides aperçues dans les rues de la capitale lors de la fashion week parisienne est d'ailleurs finalement assez éloigné de leur réalité : au quotidien, celles qui ont été choisies aussi bien pour leur corps délié que pour leur joli minois ne cherchent pas toutes à s'affamer et s'autorisent avec raison l'étape petit déjeuner...
Aux diurétiques, brûleurs de graisses, amphétamines et autres coupe-faims, certaines préfèrent ainsi une alimentation un brin plus nourrissante : alors que Jessica Stam jette son dévolu sur une banane accompagnée de beurre de cacahuètes, Liu Wen opte pour des pâtes au sésame et Abbey Lee pour un grand jus de fruit et un avocat.
Et si Anja Rubik passe son tour, Chanel Iman consomme quant à elle un petit déjeuner des plus complets, composé d'oeufs, de flocons d'avoine, de fruits, de toasts et de yaourt.
Autrement dit, si l'on ne peut nier la pression qu'exercent les agences sur les modèles (à qui elles imposent une ligne plus qu'irréprochable), il semble que certaines filles parviennent malgré tout à cultiver un mode de vie relativement sain, privilégiant le duo sport/alimentation équilibrée aux diètes irresponsables.
Au final, si la prise d'un petit déjeuner peut sembler banal pour le commun des mortels, il est important que la jeune génération adulant les Freja Beha & co prenne conscience que même les modèles en vogue préfèrent éviter de sauter ce repas particulièrement important pour la santé...
mardi 19 octobre 2010
Contrairement à ce que bon nombre de femmes pensent, il ne suffit pas de se passer un coup de crayon et de se mettre une tonne de poudre sur le visage pour dire que l'on est maquillée. Rien de pire que de ressembler à un véritable pot de peinture! Le maquillage est un vrai art. Chaque couleur doit donc se choisir avec précision. Pour mieux rehausser la beauté de votre visage tout en gommant les imperfections, voici quelques conseils dont vous pourrez faire bon usage pour vous maquiller au naturel:
1- D'abord, vous devez appliquer un fond de teint très léger ou une crème teintée.
2- Ensuite, apportez quelques corrections au niveau des cernes... .
3- Puis, utilisez un mascara très naturel qui pourra mieux souligner votre regard et lui donner plus d'intensité. Pour les blondes, le brun fera l'affaire. Pour les brunes, du noir. Et pour les rousses, le châtain clair.
4- Pour avoir bonne mine même après une soirée un peu arrosée, pensez à appliquer un peu de blush clair sur vos joues.
5- Enfin, pour donner du volume et de l'éclat à vos lèvres, utilisez un rouge à lèvres plus clair que les lèvres. Si non, utilisez un gloss incolore ou très clair.
1- D'abord, vous devez appliquer un fond de teint très léger ou une crème teintée.
2- Ensuite, apportez quelques corrections au niveau des cernes... .
3- Puis, utilisez un mascara très naturel qui pourra mieux souligner votre regard et lui donner plus d'intensité. Pour les blondes, le brun fera l'affaire. Pour les brunes, du noir. Et pour les rousses, le châtain clair.
4- Pour avoir bonne mine même après une soirée un peu arrosée, pensez à appliquer un peu de blush clair sur vos joues.
5- Enfin, pour donner du volume et de l'éclat à vos lèvres, utilisez un rouge à lèvres plus clair que les lèvres. Si non, utilisez un gloss incolore ou très clair.
dimanche 17 octobre 2010
Quand Emilio Pucci s’invite au bal masqué
Pour fêter les 90 ans du magazine Vogue français, un grand bal masqué a eu lieu le jeudi 30 Septembre 2010 dans le cadre du magnifique hôtel particulier Pozzo di Borgo à Paris.
Tout le gratin de la mode et les célébrités les plus convoitées du moment se sont donnés rendez-vous, masqués et en tenue d’apparat, reprenant ainsi le thème du numéro collector mettant en scène une Lara Stone masquée de dentelle.
Et à soirée d’exception, tenue d’exception. Audace et transparence étaient de rigueur. La marque Emilio Pucci, qui avait déjà brillé lors du dernier festival de Cannes, a de nouveau été mise à l’honneur lors de cet événement. Les célébrités les plus importantes du moment ont toutes choisi la marque au célèbre imprimé pour briller de mille feux.
Ainsi Anna Dello Russo, la rédactrice en chef du Vogue Japonais, a surpassé de loin la plupart des invités en choisissant une longue robe bustier blanche à traine, véritable cascade de tulle blanc créé par Peter Dundas le directeur artistique d’Emilio Pucci. Et elle a fait confiance à Gareth Pugh pour lui créer un époustouflant masque combinant dentelle et plumes grises.Julia Restoin Roitfeld, la fille de Carine Roitfeld Rédactrice en chef du Vogue français, a fait sensation dans sa robe noire courte issue de la collection Automne -Hiver 2010-2011, dont le décolleté transparent était délicatement agrémenté de dentelle dorée.
Betony Vernon, la créatrice de bijoux aux faux airs de Betty Page, porte une longue robe en dentelle noire rebrodée de perles tandis qu’Anja Rubik, le célèbre mannequin polonais, portait une longue robe noire en jersey avec bustier en cuir qui dévoile sans trop en montrer sa silhouette parfaite.
Josephine De La Baume, l’actrice icône de mode, s’est laissée tenter par une combi-pantalon, en dentelle noire rebrodée de perles et au décolleté lacé issue de la collection Automne-Hiver 2010-2011.Eugenie Niarchos, célèbre pour son patronyme mais également pour ses talents de créatrice de bijoux notamment pour la marque Repossi, avait tout l’air d’une déesse grecque dans sa longue robe blanche en jersey.
D’autres personnalités ont également fait confiance à la marque comme Constance Jablonski, la célèbre top-modèle dans une longue robe bleue en dentelle à volants de la collection Automne-Hiver 2010-2011 ou encore Mademoiselle Agnès dont le dos en dentelle de sa longue robe noire attirait tous les regards. L’actrice et top-modèle Angela Lindvall a été également inspirée par la collection Automne-Hiver 2010-2011 de la marque en arborant une longue robe imprimée rehaussée de strass.
Il y avait bien un petit air de Eyes Wide Shut à cette célébration de 90 ans de glamour et d’audace, preuve que les plus belles soirées se font à Paris. Ce qui n’aurait certainement pas déplu à un certain Stanley Kubrick.
Crédit photos: Getty Images with the courtesy of Emilio Pucci.
Marie-Odile Radom
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