lundi 13 décembre 2010
Lightpot by Shulab | Lampe pot de fleurs
Les plantes et la lumière, c'est une grande histoire d'amour. Alors les designers du Studio Shulab ont décidé de réunir définitivement ces 2 amoureux transis dans un objet hybride. Mi lampe de table, mi pot de fleurs, Lightpot passe à volonté d'un statut à l'autre. Un objet versatile qui change d'aspect comme de chemise.
Photos de super-héros à Paris par Laurent Lagarde
Collection de photos The mutants in Paris
Les super-héros sont de passage à Paris ! Captain América a été aperçu sur les Champs Elysées en direction de la Tour Eiffel, le Flash a été surpris en plein action au Palais Royal, tandis que Spiderman a été pris en flagrant délit de tendu de toile d’araignée entre des tours de la défense aux trousses de Wonderwoman… Les faits s’enchainent depuis plusieurs mois dans la capitale sous le regard de l’objectif de Laurent Largarde.
Pour ma part, avec mes super-pouvoirs de blogueur, je vous propose de découvrir les super-clichés de la collection Mutants in Paris.
Cherchez l’erreur. Etant d’un naturel joueur (ça vous le savez déjà si vous me lisez régulièrement), j’ai glissé une photo qui n’a pas été prise à Paris. Je vous laisse deviner laquelle
dimanche 12 décembre 2010
Chanel - Défilé Paris Byzance
On a beau parfois déplorer le rythme effréné des collections, on ne saurait pour autant se passer des défilés "Métiers d'Art" de chez Chanel, qui depuis près de 10 ans nous rappellent combien le savoir-faire des artisans français peut confiner au génie...
Décidément, Karl Lagerfeld semble n'aimer rien mieux que de prendre le contrepied de ce qu'il faisait hier : après avoir investi les arcades du Grand Palais en octobre dernier, le voilà qu'il plébiscite aujourd'hui l'intimité des salons de la rue Cambon à l'occasion de la présentation de sa collection "Paris-Byzance".
Pour ce faire, le Kaiser a transformé l'une des pièces du second étage de la maison Chanel en boudoir oriental, au coeur duquel les invités triés sur le volet purent admirer murs recouverts de paillettes cuivrées et autres tables basses en mosaïques, avant de prendre place sur de confortables banquettes garnies de coussins dorés.
Au programme : une plongée au coeur des fastes d'une Byzance disparue, avec pour fil conducteur le personnage de l'impératrice Théodora, qui au VIe siècle parvint à s'extraire de sa condition d'artiste de cirque pour gravir les marches du pouvoir. Un tel destin - rappelant étrangement celui de Coco Chanel - ne pouvait laisser Karl Lagerfeld indifférent...
Entre magnificences de la cour byzantine et clins d'oeil à la bohème sixties londonienne, la collection se veut infiniment luxueuse, mais néanmoins prêt-à-porter. Coiffées de chignons gonflés retenus par de précieux head bands, les mannequins défilèrent vêtues tour à tour d'atours sobres - ici relevés par les fameux bijoux Gripoix chers à Coco Chanel - ou de toilettes sublimement ouvragées, en hommage à l'ancienne cité Grecque.
Sur le podium, chaque passage met en valeur le savoir-faire des ateliers français, que la maison de la rue Cambon n'hésite d'ailleurs pas à racheter lorsque cela s'avère nécessaire. C'est ainsi en partie grâce à Chanel que l'on peut encore aujourd'hui admirer le travail subtil des ateliers Lesage, s'enthousiasmer face aux sublimes cuissardes imaginées par Massaro ou encore fondre devant les parures de tête conçues par la maison Michel.
Entre teintes propres aux mosaïques byzantines, tweeds mordorés revisités par les influences ottomanes, cabochons fantaisie, or dévorant les classiques Chanel, mousselines évanescentes évoquant le charme des contes persans, épure sixties et folklore un brin hippisant (malheureusement pas toujours seyant), le voyage Paris-Byzance se révèle au final des plus passionnants.
À l'heure où la maison Chanel semble plus que jamais attirée - via son directeur artistique - par la jeunesse dorée et les lumières du showbiz, il est bon de la voir participer activement à la conservation d'un patrimoine que l'on dit parfois en voie de disparition...
Pour ce faire, le Kaiser a transformé l'une des pièces du second étage de la maison Chanel en boudoir oriental, au coeur duquel les invités triés sur le volet purent admirer murs recouverts de paillettes cuivrées et autres tables basses en mosaïques, avant de prendre place sur de confortables banquettes garnies de coussins dorés.
Au programme : une plongée au coeur des fastes d'une Byzance disparue, avec pour fil conducteur le personnage de l'impératrice Théodora, qui au VIe siècle parvint à s'extraire de sa condition d'artiste de cirque pour gravir les marches du pouvoir. Un tel destin - rappelant étrangement celui de Coco Chanel - ne pouvait laisser Karl Lagerfeld indifférent...
Entre magnificences de la cour byzantine et clins d'oeil à la bohème sixties londonienne, la collection se veut infiniment luxueuse, mais néanmoins prêt-à-porter. Coiffées de chignons gonflés retenus par de précieux head bands, les mannequins défilèrent vêtues tour à tour d'atours sobres - ici relevés par les fameux bijoux Gripoix chers à Coco Chanel - ou de toilettes sublimement ouvragées, en hommage à l'ancienne cité Grecque.
Sur le podium, chaque passage met en valeur le savoir-faire des ateliers français, que la maison de la rue Cambon n'hésite d'ailleurs pas à racheter lorsque cela s'avère nécessaire. C'est ainsi en partie grâce à Chanel que l'on peut encore aujourd'hui admirer le travail subtil des ateliers Lesage, s'enthousiasmer face aux sublimes cuissardes imaginées par Massaro ou encore fondre devant les parures de tête conçues par la maison Michel.
Entre teintes propres aux mosaïques byzantines, tweeds mordorés revisités par les influences ottomanes, cabochons fantaisie, or dévorant les classiques Chanel, mousselines évanescentes évoquant le charme des contes persans, épure sixties et folklore un brin hippisant (malheureusement pas toujours seyant), le voyage Paris-Byzance se révèle au final des plus passionnants.
À l'heure où la maison Chanel semble plus que jamais attirée - via son directeur artistique - par la jeunesse dorée et les lumières du showbiz, il est bon de la voir participer activement à la conservation d'un patrimoine que l'on dit parfois en voie de disparition...
mardi 7 décembre 2010
Moncler - Collection automne/hiver 2010
Non contente de faire rêver les modeuses dès l'arrivée des premiers frimas, la griffe Moncler s'est offert récemment une campagne de publicité décalée attisant la curiosité. En laissant Bruce Weber photographier une meute de Golden Retrievers toute de Moncler vêtue, la marque a ainsi créé la surprise, donnant à toute la fashion sphère l'envie de découvrir sa nouvelle collection...
Si la doudoune n'est plus aussi tendance que lors des saisons précédentes, elle n'en reste pas moins un classique toujours massivement adopté. En effet, une fois la température descendue en dessous des 5 degrés Celsius, le vêtement phare de Moncler dispose d'arguments que peu sont en mesure de proposer. Avec son matelassage à la fois léger et ultra warmy, il permet ainsi d'allier esthétique et confort, ce qui, en plein mois de décembre, n'est pas toujours évident...
Par ailleurs, si les manteaux à la Max Mara ou les maxi gilets signés Missoni sont actuellement des plus en vogue, on trouvera chez Moncler quelques modèles affichant des coupes intéressantes, propices à réchauffer joliment nos tenues de saisons. Les aficionados de la griffe savoyarde trouveront ainsi dans la collection 09/10 des produits flirtant astucieusement avec les points forts du moment : empruntant leur dénomination aux villes de France, certaines pièces telles que Arles ou encore Orléans sont piles dans l'air du temps.
Affichant une carrure volumineuse, des manches courtes et une teinte marron glacé facile à vivre, la première met aux clous la vision passéiste de la doudoune courte légèrement boudinante, tandis que la seconde revisite le concept de la cape en lui donnant une dégaine néo sporty des plus up-to-date.
Enfin, celles qui désirent rester chic par moins 15 degrés pourront opter pour le modèle Rouen, évasé et dépourvu du traditionnel matelassage de la griffe. Celui-ci se mariera parfaitement avec une jupe midi ou un pantalon 7/8 en flanelle.
Au rayon accessoires, si on délaissera sans regret les sacs matelassés complètement obsolètes, on n'hésitera pas à craquer pour les bottines compensées à l'allure faussement montagnarde, qui accompagneront dignement une liquette à carreaux APC ou une robe pull Stella McCartney...
http://www.doudounemoncler.org
Si la doudoune n'est plus aussi tendance que lors des saisons précédentes, elle n'en reste pas moins un classique toujours massivement adopté. En effet, une fois la température descendue en dessous des 5 degrés Celsius, le vêtement phare de Moncler dispose d'arguments que peu sont en mesure de proposer. Avec son matelassage à la fois léger et ultra warmy, il permet ainsi d'allier esthétique et confort, ce qui, en plein mois de décembre, n'est pas toujours évident...
Par ailleurs, si les manteaux à la Max Mara ou les maxi gilets signés Missoni sont actuellement des plus en vogue, on trouvera chez Moncler quelques modèles affichant des coupes intéressantes, propices à réchauffer joliment nos tenues de saisons. Les aficionados de la griffe savoyarde trouveront ainsi dans la collection 09/10 des produits flirtant astucieusement avec les points forts du moment : empruntant leur dénomination aux villes de France, certaines pièces telles que Arles ou encore Orléans sont piles dans l'air du temps.
Affichant une carrure volumineuse, des manches courtes et une teinte marron glacé facile à vivre, la première met aux clous la vision passéiste de la doudoune courte légèrement boudinante, tandis que la seconde revisite le concept de la cape en lui donnant une dégaine néo sporty des plus up-to-date.
Enfin, celles qui désirent rester chic par moins 15 degrés pourront opter pour le modèle Rouen, évasé et dépourvu du traditionnel matelassage de la griffe. Celui-ci se mariera parfaitement avec une jupe midi ou un pantalon 7/8 en flanelle.
Au rayon accessoires, si on délaissera sans regret les sacs matelassés complètement obsolètes, on n'hésitera pas à craquer pour les bottines compensées à l'allure faussement montagnarde, qui accompagneront dignement une liquette à carreaux APC ou une robe pull Stella McCartney...
http://www.doudounemoncler.org
lundi 6 décembre 2010
Lanvin, le jeu de cartes
A l'occasion des fêtes, l'espiègle et toujours bien inspiré DA de chez Lanvin sort un irrésistible jeu de cartes, destiné à toutes celles et ceux que les récentes échappées mass-market d'Alber Elbaz n'ont pas suffi à rassasier...
Devant la détermination des fans les plus acharnées (qui commencèrent à faire la queue dès 4h30 du matin le jour du lancement de la collection Lanvin for H&M), on se dit que le teasing conséquent ayant accompagné cette collaboration entre le géant suédois et la maison française - apparemment en phase de devenir aussi iconique que Chanel aux yeux de la jeune génération - a fini par porter ses fruits.
Il est vrai qu'entre ses petites robes girly chic et ses dessins tous plus craquants les uns que les autres, Alber Elbaz a su mettre toutes les chances de son côté pour toucher la corde sensible des modeuses.
Dès lors, portées par l'enthousiasme d'avoir désormais dans leur penderie une paire d'escarpins Lanvin (for H&M) et de posséder la même robe que Natalie Portman, les néo aficionados de monsieur Elbaz pourraient bien ne faire qu'une bouchée de la petite nouveauté apparue récemment sur Net-a-Porter.
Il faut dire qu'après avoir goûté aux joies du packaging Lanvin, ces dernières se doivent - si elles ne veulent pas subir le contrecoup d'un sevrage trop brutal - de continuer à consommer du Lanvin à petite dose...
Or, à l'heure où les créations d'Alber Elbaz sont redevenues hors de leur portée, elles n'ont désormais d'autre choix que de se rabattre sur les babioles que celui-ci aime à distiller au fil de l'année, à l'instar de ce double jeu de cartes Lanvin. Dûment illustré par le créateur, ce dernier devrait ainsi faire office de Subutex pour fashionista en manque de luxe accessible...
Devant la détermination des fans les plus acharnées (qui commencèrent à faire la queue dès 4h30 du matin le jour du lancement de la collection Lanvin for H&M), on se dit que le teasing conséquent ayant accompagné cette collaboration entre le géant suédois et la maison française - apparemment en phase de devenir aussi iconique que Chanel aux yeux de la jeune génération - a fini par porter ses fruits.
Il est vrai qu'entre ses petites robes girly chic et ses dessins tous plus craquants les uns que les autres, Alber Elbaz a su mettre toutes les chances de son côté pour toucher la corde sensible des modeuses.
Dès lors, portées par l'enthousiasme d'avoir désormais dans leur penderie une paire d'escarpins Lanvin (for H&M) et de posséder la même robe que Natalie Portman, les néo aficionados de monsieur Elbaz pourraient bien ne faire qu'une bouchée de la petite nouveauté apparue récemment sur Net-a-Porter.
Il faut dire qu'après avoir goûté aux joies du packaging Lanvin, ces dernières se doivent - si elles ne veulent pas subir le contrecoup d'un sevrage trop brutal - de continuer à consommer du Lanvin à petite dose...
Or, à l'heure où les créations d'Alber Elbaz sont redevenues hors de leur portée, elles n'ont désormais d'autre choix que de se rabattre sur les babioles que celui-ci aime à distiller au fil de l'année, à l'instar de ce double jeu de cartes Lanvin. Dûment illustré par le créateur, ce dernier devrait ainsi faire office de Subutex pour fashionista en manque de luxe accessible...
jeudi 2 décembre 2010
Cocktail Marilyn Monroe!
La recette
1 trait de SIROP DE GRENADINE
1 shot de BRANDY A LA POMME
1 flûte de CHAMPAGNE DOM PERIGNON
Dans une flûte de champagne, versez quelques gouttes de sirop de grenadine. Ajoutez un shot de brandy à la pomme avant de compléter avec du champagne Dom Pérignon.
mercredi 1 décembre 2010
Calendrier Vogue 2011
Si à l'occasion du numéro "Noël" de Vogue Paris, l'ex-duo mythique des années 90 Carine Roitfeld/Tom Ford se reforme, c'est pour le meilleur et pour le pire. Car si les dernières déclarations de Ford - mises en pratique dans le magazine - prônant une plus grande diversité des canons de beauté nous enchantent, le spectre du porno chic - dont Roitfeld ne semble pas parvenir à se défaire - donne quant à lui naissance à un calendrier pour le moins décevant...
Si dans le monde de la mode, la tradition du calendrier veut que ce dernier soit souvent synonyme d'effeuillage stylé, cela ne signifie pour autant qu'il faille tomber dans la facilité en ne misant que sur la nudité d'un top model pour égrener les mois de l'année. Séduction peut en effet également rimer avec subtilité, beauté et inattendu, comme nous l'a d'ailleurs parfois prouvé le calendrier Pirelli (et ce notamment avec l'édition shootée par Patrick Demarchelier en 2008).
Pourtant, il arrive souvent que sous prétexte d'être tacitement autorisées à se la jouer Playboy, les éditions Condé Nast et Pirelli se fourvoient en misant sur un érotisme stérile. Que dire ainsi du calendrier de Vogue Paris qui vient d'arriver dans nos boites aux lettres ? Entre quelques bijoux Louis Vuitton et l'intimité dévoilée de Daria Werbowy, les pages se succèdent, accusant un cruel manque de propos artistique (voir ici et là). Et si Daria s'y avère incontestablement sublime, elle ne peut empêcher l'ensemble de ressembler à une vague série photo dédiée à la joaillerie de luxe, en un peu plus cru.
Lorsque l'on voit la capacité du Vogue US à concevoir des univers fascinants sous la houlette de Grace Coddington, on se dit que l'équipe parisienne tourne définitivement en rond. Alors que d'autres questionnent sans cesse le vêtement en lui faisant jouer mille et un rôles, Vogue Paris s'enlise en effet dans son désir de choquer en se servant d'une nudité pourtant devenue des plus banales, et ce tout en oubliant de traiter son sujet principal : la mode.
Au final, ce calendrier semble cristalliser à lui seul cette dérive voguienne pseudo hype qui risque fort d'en lasser plus d'une. Si ce n'est pas déjà fait...
Si dans le monde de la mode, la tradition du calendrier veut que ce dernier soit souvent synonyme d'effeuillage stylé, cela ne signifie pour autant qu'il faille tomber dans la facilité en ne misant que sur la nudité d'un top model pour égrener les mois de l'année. Séduction peut en effet également rimer avec subtilité, beauté et inattendu, comme nous l'a d'ailleurs parfois prouvé le calendrier Pirelli (et ce notamment avec l'édition shootée par Patrick Demarchelier en 2008).
Pourtant, il arrive souvent que sous prétexte d'être tacitement autorisées à se la jouer Playboy, les éditions Condé Nast et Pirelli se fourvoient en misant sur un érotisme stérile. Que dire ainsi du calendrier de Vogue Paris qui vient d'arriver dans nos boites aux lettres ? Entre quelques bijoux Louis Vuitton et l'intimité dévoilée de Daria Werbowy, les pages se succèdent, accusant un cruel manque de propos artistique (voir ici et là). Et si Daria s'y avère incontestablement sublime, elle ne peut empêcher l'ensemble de ressembler à une vague série photo dédiée à la joaillerie de luxe, en un peu plus cru.
Lorsque l'on voit la capacité du Vogue US à concevoir des univers fascinants sous la houlette de Grace Coddington, on se dit que l'équipe parisienne tourne définitivement en rond. Alors que d'autres questionnent sans cesse le vêtement en lui faisant jouer mille et un rôles, Vogue Paris s'enlise en effet dans son désir de choquer en se servant d'une nudité pourtant devenue des plus banales, et ce tout en oubliant de traiter son sujet principal : la mode.
Au final, ce calendrier semble cristalliser à lui seul cette dérive voguienne pseudo hype qui risque fort d'en lasser plus d'une. Si ce n'est pas déjà fait...
Inscription à :
Articles (Atom)